Les boutiques ont levé le rideau très progressivement, lundi 3 juin, à Kidal. Photo : la maison des artisans à Kidal.
Les boutiques ont levé le rideau très progressivement, lundi, à Kidal. Les propriétaires de commerces, souvent issus des communautés dites « noires » ont été échaudés par les arrestations de la veille. « Cela nous a surpris, on n'a jamais eu de problème de communauté ou de couleur, on n'est pas habitués à ça », se désole un doyen de la ville.
Depuis dimanche soir, une trentaine de personnes interpellées ont été identifiées et libérées. Certaines, arrivées de Gao ces derniers jours, ont été renvoyées chez elles. Une dizaine reste entre les mains des combattants du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad).
« Après vérification, ce sont des militaires maliens, ils sont considérés comme des prisonniers », assure le chargé des droits de l'homme au conseil transitoire de l'Azawad, Moussa ag Acharatoumane, qui n'exclut pas un échange de détenus avec les autorités maliennes.
Relations tendues entre le gouvernement et le MNLA
La tension est donc retombée sur le terrain, mais pas entre le MNLA et Bamako. À Ouagadougou, un participant aux négociations qui doivent débuter entre les deux parties prévient : « Si l'armée malienne déterre la hache de guerre, alors on peut dire adieu aux élections à Kidal », souligne ce notable de la ville.
De son côté, à Bamako, le porte-parole du gouvernement a dénoncé « une épuration raciale » et réaffirmé que la présence de l'armée à Kidal n'était « pas négociable ».
Source : Rfi.fr
Depuis dimanche soir, une trentaine de personnes interpellées ont été identifiées et libérées. Certaines, arrivées de Gao ces derniers jours, ont été renvoyées chez elles. Une dizaine reste entre les mains des combattants du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad).
« Après vérification, ce sont des militaires maliens, ils sont considérés comme des prisonniers », assure le chargé des droits de l'homme au conseil transitoire de l'Azawad, Moussa ag Acharatoumane, qui n'exclut pas un échange de détenus avec les autorités maliennes.
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La tension est donc retombée sur le terrain, mais pas entre le MNLA et Bamako. À Ouagadougou, un participant aux négociations qui doivent débuter entre les deux parties prévient : « Si l'armée malienne déterre la hache de guerre, alors on peut dire adieu aux élections à Kidal », souligne ce notable de la ville.
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Source : Rfi.fr
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