Le leader de l'Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) s'est fendu d'un communiqué pour fustiger les manquements qui sapent la marche du Sénégal vers la liberté et l'indépendance. Selon Abdoul Mbaye, les "jeunes présidents africains" de la trempe de Macky Sall, sont des colons qui font tout pour faire reculer la démocratie dans nos pays.
"Les indépendances africaines ont souvent été des prétextes pour substituer à l'autorité du colon celle de dictateurs profitant de l'absence d'une maturité politique suffisante des peuples qu'ils ont eu la responsabilité de diriger. Nous pensions ce temps révolu. Les roitelets sont tombés, et nous avions l'espoir que, près de soixante années plus tard, de nouveaux et parfois jeunes présidents africains seraient en mesure d'au moins tirer les leçons de la jeune histoire politique de notre continent", peut-on lire dans le document qui marque ensuite une grosse déception sur les actes posés par les jeunes leaders :
"Que nenni ! Ils sont toujours là, dans les mêmes habits, s'évertuant à faire reculer les démocraties qui avançaient à petits pas vers la vraie liberté : celle qui permet à un peuple de sanctionner ses dirigeants, notamment pour absence de résultats, prévarication, comportement clanique. Parfois plus fine, la technique reste la même : les modifications incessantes de nos constitutions".
Abdoul Mbaye ne s'avoue pas pour autant vaincu. Il appelle à continuer le combat qui mènera les Africains en général et les sénégalais en particulier à la liberté. "Le combat pour la liberté n'est donc pas achevé". Et, "puisse ce 4 avril 2018 marquer la date d'un nouveau départ pour le Sénégal et la protection de sa démocratie. La route sera longue, mais victorieuse", affirme-t-il dans le communiqué
"Les indépendances africaines ont souvent été des prétextes pour substituer à l'autorité du colon celle de dictateurs profitant de l'absence d'une maturité politique suffisante des peuples qu'ils ont eu la responsabilité de diriger. Nous pensions ce temps révolu. Les roitelets sont tombés, et nous avions l'espoir que, près de soixante années plus tard, de nouveaux et parfois jeunes présidents africains seraient en mesure d'au moins tirer les leçons de la jeune histoire politique de notre continent", peut-on lire dans le document qui marque ensuite une grosse déception sur les actes posés par les jeunes leaders :
"Que nenni ! Ils sont toujours là, dans les mêmes habits, s'évertuant à faire reculer les démocraties qui avançaient à petits pas vers la vraie liberté : celle qui permet à un peuple de sanctionner ses dirigeants, notamment pour absence de résultats, prévarication, comportement clanique. Parfois plus fine, la technique reste la même : les modifications incessantes de nos constitutions".
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