Une année bâclée et un quantum horaire non respecté ont rendu difficile l’accès aux bacheliers sénégalais à l’enseignement supérieur. En effet, les rescapés des deux fameuses sessions du baccalauréat et du BFEM peinent toujours à être orientés dans les différentes universités. En plus de rater « le temps d’un semestre » cette année, les bacheliers peinent à s’inscrire dans les universités européennes parce que tout simplement, dénonce Diab Sène de l’Union Démocratique des Enseignants (UDEN), « le quantum horaire n’est pas respecté, les élèves n’ont eu droit qu’à quelques mois de cours. Ce qui est largement en deçà de la norme ».
Toutefois, sur ce long mouvement de grève qui a secoué l’école sénégalaise, le jeune syndicaliste qui s’est entretenu avec nos confrères du « Quotidien » engage la responsabilité des enseignants qu’il accuse de pousser l’école dans le gouffre.
Autres articles
-
Retard de salaires, conditions de travail, manque de transparence dans la gestion des affaires de l’entreprise : les travailleurs du groupe de presse Emedia broient du noir
-
Surproduction d'oignons et mévente : les producteurs de la zone des Niayes réclament des chambres froides
-
Souveraineté alimentaire : un programme agricole mise sur la chaine de valeur riz
-
Insalubrité dans les restaurants de l’université de Bambey : une commission auxiliaire de protection civile envisagée
-
Droits humains et liberté d’expression : Seydi Gassama plaide pour l’abolition de l’arrêté « Ousmane Ngom »