
Selon le président tchadien, quelle que soit la volonté des forces françaises et de l'Union africaine, elles ne pourront pas remplir correctement leur mission, parce qu'elles n'ont pas assez d'effectifs.
Idriss Déby demande donc à l'Onu de tout faire pour trouver les moyens nécessaires pour mettre un terme à la crise en Centrafrique. Le pays est toujours déchiré par des violences intercommunautaires.
Mardi à Bangui, des militaires tchadiens ont tué une personne, en ouvrant le feu contre une foule harcelant un convoi de musulmans qui fuyaient les exactions dont ils sont victimes.
L'Ong Médecins sans Frontières a aussi interpellé l'Organisation des nations unies, appelant les Etats membres du Conseil de sécurité, ainsi que les pays donateurs à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l'encotre des populations. Selon MSF, l'insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve de l'abandon pur et simple de la population centrafricaine.
Hier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a déclaré que les soldats français allaient sécuriser l'axe routier reliant la capitale centrafricaine Bangui à la frontière camerounaise pour faciliter l'acheminement de l'aide.
Source : BBC Afrique
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