Dès vendredi, un premier mandat de comparution circulait sur les réseaux sociaux. Dans ce document, le parquet convoquait Moïse Katumbi à 10 heures ce samedi pour « être entendu sur les faits à lui imputés ».
Selon une source officielle locale, une simple invitation à se présenter avait d'abord été envoyée, invitation à laquelle l'ex-gouverneur n'aurait pas répondu, d'où l'émission de ce mandat de convocation.
Mais de son côté, Moïse Katumbi affirme n'avoir reçu ni cette invitation, ni le mandat à comparaître ce samedi. Il a donc envoyé ses avocats au parquet ce matin pour confirmer l'existence d'un tel mandat. Et c'est lors de cette visite qu'un nouveau document, intitulé « Deuxième mandat de comparution » leur a été remis, qui convoque cette fois l'ex-gouverneur lundi prochain, à 10H00, devant le parquet général de Lubumbashi.
Le document ne précise pas sur quel fait porte l'audition, mais depuis mercredi 4 mai, une enquête a été ouverte sur demande du ministre de la Justice, qui a accusé l'ex-gouverneur d'avoir recruté des mercenaires, notamment américains.
Moïse Katumbi, lui, affirme qu'il répondra à cette convocation : « Bien sûr que je ne suis pas au-dessus de la loi. Je vais répondre. Vous savez, ma conscience est tranquille, ma vie très pacifique. Je n’ai rien à cacher. C’est pourquoi j’ai demandé qu’on puisse faire une enquête avec la communauté internationale ensemble. Vous aviez vu vous-même le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis. Est-ce que l’on recrute des mercenaires à Washington ? Le cabinet que j’ai vu à Washington, c’est un cabinet très bien connu. Je n’ai pas peur. J’irai là-bas. Je ne me reproche absolument rien du tout ».
Moïse Katumbi dénonce par ailleurs la perquisition aujourd'hui dans l'une de ses propriétés, une ferme située à 20 kilomètres de Lubumbashi, sans sa présence ou celle de ses avocats. Une information non confirmée par les instances judicaires, qui se refusent à tout commentaire à ce stade de l'enquête.
Source: Rfi.fr
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