
Je suis venue car j’ai été interpellée par la dureté des conditions de détention de Tariq Ramadan alors même qu’il n’y a aucune condamnation.» Comme une soixantaine de personnes, cette jeune femme est venue manifester au bout du parc des Bastions, à deux pas du consulat de France, pour dénoncer le traitement «inhumain» de l’islamologue genevois, détenu dans l’Hexagone depuis le 2 février et mis en examen pour viols (voir encadré).
Les manifestants, dont une majorité de femmes, se sont présentés comme de «simples citoyens» venus exprimer leur indignation face à une «affaire politisée». Ils répondaient à l’appel de la Free Tariq Ramadan Campaign. Celle-ci réclame notamment des soins appropriés pour le théologien, qui souffre d’une sclérose en plaques, ainsi que sa libération sous caution. Une lettre adressée au consul de France et lue à voix haute par l’une des participantes, exige des autorités une procédure «équitable».
«On juge la personne médiatique»
«Je suis là symboliquement, explique un trentenaire. C’est choquant de voir que M. Ramadan ne bénéficie pas d’un traitement humain», plaide-t-il. «L'enquête ne peut pas être qu'à charge», estime pour sa part une manifestante. «Là, on juge la personne médiatique», dénonce une autre.
«La présomption d'innocence n'est pas respectée», a relevé à Keystone-ATS un des fils de Tariq Ramadan, Moussa Ramadan, également présent à la manifestation. «La situation est totalement injuste. La libération sous caution a été refusée à mon père, malgré toutes les garanties données à la justice», a-t-il souligné. Selon lui, la santé de son père s'est fortement dégradée. Il marcherait notamment avec un déambulateur.
Des actions ont aussi été menées devant les représentations diplomatiques françaises de plusieurs pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique, le Brésil ou encore le Niger. Un rassemblement a aussi eu lieu devant la prison de Fresnes (F), où le Genevois est incarcéré.
(Le Matin)
Les manifestants, dont une majorité de femmes, se sont présentés comme de «simples citoyens» venus exprimer leur indignation face à une «affaire politisée». Ils répondaient à l’appel de la Free Tariq Ramadan Campaign. Celle-ci réclame notamment des soins appropriés pour le théologien, qui souffre d’une sclérose en plaques, ainsi que sa libération sous caution. Une lettre adressée au consul de France et lue à voix haute par l’une des participantes, exige des autorités une procédure «équitable».
«On juge la personne médiatique»
«Je suis là symboliquement, explique un trentenaire. C’est choquant de voir que M. Ramadan ne bénéficie pas d’un traitement humain», plaide-t-il. «L'enquête ne peut pas être qu'à charge», estime pour sa part une manifestante. «Là, on juge la personne médiatique», dénonce une autre.
«La présomption d'innocence n'est pas respectée», a relevé à Keystone-ATS un des fils de Tariq Ramadan, Moussa Ramadan, également présent à la manifestation. «La situation est totalement injuste. La libération sous caution a été refusée à mon père, malgré toutes les garanties données à la justice», a-t-il souligné. Selon lui, la santé de son père s'est fortement dégradée. Il marcherait notamment avec un déambulateur.
Des actions ont aussi été menées devant les représentations diplomatiques françaises de plusieurs pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique, le Brésil ou encore le Niger. Un rassemblement a aussi eu lieu devant la prison de Fresnes (F), où le Genevois est incarcéré.
(Le Matin)
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