C'est une campagne électorale sans grand suspense qui s'ouvre pour Omar el-Béchir, le président soudanais. Aucun des principaux partis d'opposition, le DUP ou le parti Umma, n'alignent de candidat pour la présidentielle. Comme ils l'avaient déjà fait en 2010, leurs leaders appellent au boycott du scrutin. Et aucun des quatorze candidats qui vont tout de même tenter leur chance face à l’actuel chef de l’Etat ne peut vraiment espérer l'emporter.
Scrutin sans suspense et pourtant le pouvoir est plus fragile que jamais. « Le régime ne dispose plus des ressources financières qu'il pouvait utiliser pour acheter les soutiens », analyse le chercheur soudanais Omer Ismaël. L'argent du pétrole est parti avec la sécession du Sud. Et le reste de l'économie est à terre.
Une campagne très limitée
Difficile d'imaginer une campagne électorale dans des régions entières du Soudan. Les différents Etats du Darfour, mais aussi le Nil Bleu et le Sud Kordofan connaissent encore la guerre.
A Khartoum, la capitale, le climat politique est là aussi loin d'être propice aux élections. Les services de sécurité ont saisi ces derniers jours les rotatives permettant l'impression de différents journaux. Selon l'ONG Reporters sans Frontières, « le gouvernement semble vouloir supprimer toute publication dont pourrait naître un débat ».
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