L’Elysée promettait cohérence et clarté pour le nouveau gouvernement Valls. Cette fois, la promesse est tenue. Il est en effet cohérent pour François Hollande de nommer à Bercy celui qui a inspiré la politique économique mise en œuvre en France depuis un peu moins de deux ans. Avant de quitter l’Elysée au printemps dernier, Emmanuel Macron était l’un des plus proches conseillers de François Hollande, secrétaire général adjoint, chargé de l’économie.
Les premières mesures pour restaurer la compétitivité des entreprises, à l'automne 2012, c’est lui. Cet homme au CV brillant, et atypique, qui a quitté le confort lucratif de la banque Rothschild pour servir l’Etat, est depuis l’objet de tous les fantasmes des opposants de gauche à la politique du chef de l’Etat.
Il y a donc aussi une part de provocation chez François Hollande. La nomination d’Emmanuel Macron à la place d’Arnaud Montebourg est d’ailleurs vécue comme une provocation par les socialistes frondeurs. Mais le chef de l’Etat va au bout de sa logique - « Il n’y a pas d’échappatoire », disait-il la semaine dernière. Je n’ai plus rien à perdre, fallait-il comprendre. Moins d’un an après son coming out social-démocrate, il assume le symbole. Social-démocrate ou social-libéral, François Hollande est surtout aujourd’hui un président social-libéré.
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