Près d'un mois avant le début du procès d'Hissène Habré, la tension monte d'un cran entre les Chambres africaines extraordinaires et l'ancien président tchadien. Ses avocats s'étaient plaints au début du mois d'une supposée extraction forcée d'Hissène Habré par l'administration pénitentiaire lors de son interrogatoire d'identité.
Ils accusent aujourd'hui cette même administration de manquements graves. Selon eux, leur client a été victime d'une crise cardiaque en milieu de semaine dernière à la prison du Cap Manuel. Le directeur et le médecin de la prison auraient réagi très tardivement avant de faire appel à une équipe extérieure de cardiologues pour une intervention d'urgence.
Pour le procureur des Chambres extraordinaires joint par RFI, Mbacké Fall, il s'agit simplement là d'une stratégie pour éviter à Hissène Habré de comparaître à son procès. Il assure que l'homme de 73 ans est en bonne santé et se trouve toujours à la prison. Il a néanmoins réclamé une enquête administrative et un rapport médical. Hissène Habré doit être jugé à partir du 20 juillet à Dakar pour crimes contre l'humanité et torture.
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