Au Gabon, début ce jeudi au tribunal de Libreville des premières audiences de la Cour criminelle spéciale, créée en janvier dernier, pour juger les hauts cadres poursuivis pour des détournements des biens publics. Blaise Wada, qui gérait un projet d'assainissement de Libreville financé par l'Union européenne, sera le premier à la barre. Mais après lui, interviendront d'anciens ministres de confiance d'Ali Bongo.
C'est un procès symbolique, mais historique qui s'ouvre ce jeudi. Jamais dans l'histoire du Gabon, un haut cadre n'a été présenté devant la barre pour des détournements des biens publics. La mémoire collective se souvient que le président Léon Mba, père de l'indépendance du Gabon, jetait les gens en prison pour des détournements de moins de 10 000 francs CFA.
Sous Omar Bongo qui a dirigé le pays durant 41 ans, les scandales de détournement étaient nombreux, mais les mis en cause bénéficiaient, au contraire de promotions. Les choses ont changé. Dès le début de son second mandat Ali Bongo a lancé une opération mains propres baptisée « Mamba ». Deux de ses anciens puissants ministres ont été jetés à la prison centrale de Libreville. Il s'agit de l'ex-ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, et de Magloire Gambia, qui était presque ministre du ciel et de la terre. Avec eux, une cohorte d'anciens DG.
Devant la Cour criminelle spéciale vont-ils se taire ou ouvrir la boîte de Pandore ? La question se pose. Le sujet est très sensible. Toute la République, y compris les opposants, risque d'être éclaboussée surtout que les audiences seront retransmises en direct à la télévision nationale.
C'est un procès symbolique, mais historique qui s'ouvre ce jeudi. Jamais dans l'histoire du Gabon, un haut cadre n'a été présenté devant la barre pour des détournements des biens publics. La mémoire collective se souvient que le président Léon Mba, père de l'indépendance du Gabon, jetait les gens en prison pour des détournements de moins de 10 000 francs CFA.
Sous Omar Bongo qui a dirigé le pays durant 41 ans, les scandales de détournement étaient nombreux, mais les mis en cause bénéficiaient, au contraire de promotions. Les choses ont changé. Dès le début de son second mandat Ali Bongo a lancé une opération mains propres baptisée « Mamba ». Deux de ses anciens puissants ministres ont été jetés à la prison centrale de Libreville. Il s'agit de l'ex-ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, et de Magloire Gambia, qui était presque ministre du ciel et de la terre. Avec eux, une cohorte d'anciens DG.
Devant la Cour criminelle spéciale vont-ils se taire ou ouvrir la boîte de Pandore ? La question se pose. Le sujet est très sensible. Toute la République, y compris les opposants, risque d'être éclaboussée surtout que les audiences seront retransmises en direct à la télévision nationale.
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