Alors que s’ouvre ce lundi 4 décembre à Abidjan, la Conférence internationale de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (ICASA), les jeunes restent une frange vulnérable de la société en Afrique de l’Ouest face à ces affections. Comment les jeunes vivent-ils la maladie ? Parviennent-ils à avoir des projets ? RFI est allée à la rencontre de Djibril, 17 ans, habitant d’Abobo, une commune populaire d'Abidjan.
Djibril a 17 ans, l’allure d’un joueur de football, la mine enjouée. Il est atteint du VIH depuis un an. Pas question pour lui d’en parler à ses amis.
« Dès qu’ils apprennent que tu as cette maladie, ils s’éloignent de toi en même temps, d’un coup. Ils pensent que tu vas les contaminer. Et pourtant, ce n’est pas ça », explique le jeune homme.
Djibril a une petite amie, elle-même atteinte du virus du sida. Tous les deux suivent un traitement, fourni gratuitement par un dispensaire de santé d’Abobo. Les soins accessibles.
Malgré cela, cet élève en classe de seconde travaille dans des chantiers après l’école, pour arrondir les fins de mois et ainsi aider sa mère, veuve et vendeuse au marché. Ces revenus lui permettent notamment de payer son école privée, près de 65 000 francs CFA l’année.
« Je vais travailler avec les maçons, construire des maisons. Je peux gagner au moins 20 000 comme ça aide ma maman, pour qu’elle complète… »
Djibril s’accroche, il rêve de devenir gendarme pour, dit-il, « obtenir le respect de son entourage ».
Djibril a 17 ans, l’allure d’un joueur de football, la mine enjouée. Il est atteint du VIH depuis un an. Pas question pour lui d’en parler à ses amis.
« Dès qu’ils apprennent que tu as cette maladie, ils s’éloignent de toi en même temps, d’un coup. Ils pensent que tu vas les contaminer. Et pourtant, ce n’est pas ça », explique le jeune homme.
Djibril a une petite amie, elle-même atteinte du virus du sida. Tous les deux suivent un traitement, fourni gratuitement par un dispensaire de santé d’Abobo. Les soins accessibles.
Malgré cela, cet élève en classe de seconde travaille dans des chantiers après l’école, pour arrondir les fins de mois et ainsi aider sa mère, veuve et vendeuse au marché. Ces revenus lui permettent notamment de payer son école privée, près de 65 000 francs CFA l’année.
« Je vais travailler avec les maçons, construire des maisons. Je peux gagner au moins 20 000 comme ça aide ma maman, pour qu’elle complète… »
Djibril s’accroche, il rêve de devenir gendarme pour, dit-il, « obtenir le respect de son entourage ».
Autres articles
-
RDC: condamnations en chaîne après le bombardement d’un camp de déplacés près de Goma
-
Présidentielle au Panama: facile victoire du candidat conservateur José Raul Mulino
-
Présidentielle au Tchad: À Ndjamena, un vote globalement dans le calme à la mi-journée
-
«Opération Chrysalide»: comment la France organise la livraison de missiles Scalp à l’Ukraine
-
Centrafrique: «Sur le terrain, la coopération entre Faca et Minusca est une avancée»