Elu au second tour de la présidentielle de 2012 à hauteur de 65 % contre son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade (35%), le président Sall en est à sa 3ème année à la tête de l’Etat du Sénégal. Une période marquée par des violences préélectorales notamment les manifestations contre le ticket présidentiel du régime sortant. Le fumeux 23 juin est gravé dans les mémoires. Avant la meurtrière date du 31 janvier 2012 où l’étudiant Mamadou Diop a été tué dans des affrontements contre les forces de l’ordre sur la Place de l’Obélisque.
Lesdites manifestations étaient aussi contre une troisième candidature du président d’alors. Sa représentation validée par le Conseil Constitutionnel, Wade avait participé aux échéances électorales remportant même le 1er tour à 33% devant le candidat de l’Alliance Pour la République, Macky Sall par ailleurs ancien Premier ministre, Directeur de campagne et Président de l’Assemblée nationale sous Wade. Ce, avant la seconde alternance politique du Sénégal après celle de 2000 lorsque le même Wade succédait au président Abdou Diouf à l’issue de 26 ans d’opposition.
A l’an 3 de leur accession au pouvoir, le régime en place se targue de la baisse du loyer, des denrées de première nécessité, de la Couverture Maladie Universelle (CMU), des bourses de sécurité familiale,...Mais l’événement intervient dans un contexte social des plus chauds avec les syndicats d’enseignants notamment le SAES (Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur), le Grand cadre et le CUSEMS (Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen-Secondaire) qui multiplient les plans d’action.
Après un débrayage hier lundi, des syndicalistes ont entamé une grève de 72 heures ce mardi. Et une tension politique palpable notamment entre l’APR, le parti présidentiel et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avec la condamnation de Karim, fils du président sortant par ailleurs candidat du camp libéral à la prochaine présidentielle de 2017 ou 2019, à six (6) ans ferme de prison en plus de payer 138 milliards d’amende. Le verdict prononcé par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, est passé par là. Parlant de «procès politique en vue d’écarter un adversaire », les libéraux promettent une réponse politique.
Ça promet.
Lesdites manifestations étaient aussi contre une troisième candidature du président d’alors. Sa représentation validée par le Conseil Constitutionnel, Wade avait participé aux échéances électorales remportant même le 1er tour à 33% devant le candidat de l’Alliance Pour la République, Macky Sall par ailleurs ancien Premier ministre, Directeur de campagne et Président de l’Assemblée nationale sous Wade. Ce, avant la seconde alternance politique du Sénégal après celle de 2000 lorsque le même Wade succédait au président Abdou Diouf à l’issue de 26 ans d’opposition.
A l’an 3 de leur accession au pouvoir, le régime en place se targue de la baisse du loyer, des denrées de première nécessité, de la Couverture Maladie Universelle (CMU), des bourses de sécurité familiale,...Mais l’événement intervient dans un contexte social des plus chauds avec les syndicats d’enseignants notamment le SAES (Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur), le Grand cadre et le CUSEMS (Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen-Secondaire) qui multiplient les plans d’action.
Après un débrayage hier lundi, des syndicalistes ont entamé une grève de 72 heures ce mardi. Et une tension politique palpable notamment entre l’APR, le parti présidentiel et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avec la condamnation de Karim, fils du président sortant par ailleurs candidat du camp libéral à la prochaine présidentielle de 2017 ou 2019, à six (6) ans ferme de prison en plus de payer 138 milliards d’amende. Le verdict prononcé par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, est passé par là. Parlant de «procès politique en vue d’écarter un adversaire », les libéraux promettent une réponse politique.
Ça promet.
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