L'affaire fait grand bruit depuis que des informations faisant état d'un marché de gré à gré de 300 milliards de FCfa ont circulé. Le bénéficiaire présumé : Africa Energy. Où se situe la vérité ? En fait, ce gré à gré existe, mais non le montant de 300 milliards de FCfa qui représente, en réalité, le montant que compte injecter Africa Energy pour la construction d'une centrale de 300 Méga watts à Mboro, dans la région de Thiès. C'est dire que l'Etat n'a décaissé aucun franc. Le seul engagement de l'Etat est de rembourser les frais de compensation. Africa Energy, elle, fera de l'argent dans le long terme, c'est-à-dire après la construction de la centrale en vendant à la Senelec le kilowatts/heure à 66 FCfa.
Par contre, il est vrai qu'Africa Energy a été créé le 28 février 2013 et qu'elle a signée un protocole d'accord le 02 novembre 2012 avec le ministre de l'Energie, à l'époque, Aly Ngouille Ndiaye. Mais, ce n'est que le 16 août 2012 que la Senelec et Africa Energy ont signé le contrat d'entente directe pour la réalisation de la centrale. Selon le contrat, Africa Energy finance tout.
Mais selon Libération, le fait troublant est, sans doute, que le gérant d'Africa Energy se trouve être le Directeur général des Industries chimiques du Sénégal (Ics). La réponse à ce fait, pour le moins particulier, se trouve être dans le fait qu'Africa Energy est contrôlé à 66% par les anciens repreneurs des Ics, installés au Sénégal depuis... 2008. Quid des autres actionnaires ? S'il est vrai que les dirigeants d'Africa Energy sont intimes à certains hommes d'affaires, il n'en est rien pour Harona Dia qui n'a aucun business au Sénégal à part... les périmètres maraîchers qu'il a mis à la disposition des populations de Wendou Bosséabé, son village d'origine.
Avec Libération...
Par contre, il est vrai qu'Africa Energy a été créé le 28 février 2013 et qu'elle a signée un protocole d'accord le 02 novembre 2012 avec le ministre de l'Energie, à l'époque, Aly Ngouille Ndiaye. Mais, ce n'est que le 16 août 2012 que la Senelec et Africa Energy ont signé le contrat d'entente directe pour la réalisation de la centrale. Selon le contrat, Africa Energy finance tout.
Mais selon Libération, le fait troublant est, sans doute, que le gérant d'Africa Energy se trouve être le Directeur général des Industries chimiques du Sénégal (Ics). La réponse à ce fait, pour le moins particulier, se trouve être dans le fait qu'Africa Energy est contrôlé à 66% par les anciens repreneurs des Ics, installés au Sénégal depuis... 2008. Quid des autres actionnaires ? S'il est vrai que les dirigeants d'Africa Energy sont intimes à certains hommes d'affaires, il n'en est rien pour Harona Dia qui n'a aucun business au Sénégal à part... les périmètres maraîchers qu'il a mis à la disposition des populations de Wendou Bosséabé, son village d'origine.
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