Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
C'est une page qui se tourne pour les Ivoiriens. D'ici le 30 juin 2017, la mission de l'ONU aura définitivement fermé ses portes dans le pays. Son désengagement démarre dès la semaine prochaine avec le départ des casques bleus et, cela, malgré une série d'incidents impliquant les forces armées ivoiriennes faisant craindre un retour à l'instabilité.
Aïchatou Mindaoudou, représentante spéciale du secrétaire général pour la Côte d'Ivoire reste sereine : « L'Onuci a rempli son rôle, conformément aux mandats, en 14 ans de présence et le Conseil de sécurité a estimé qu'aujourd'hui la présence de la mission n'est plus nécessaire en Côte d'Ivoire. Le reste, ce sont les Ivoiriens qui devront le faire dans le cadre démocratique qui existe aujourd'hui. »
Plan de transfert des activités
L'ONU a signé un plan de transfert des activités au gouvernement ivoirien en octobre 2016. Il se chiffre à près de 50 millions de dollars pour poursuivre notamment les programmes de réconciliation nationale et le rétablissement de l'Etat de droit. Mais l'argent manque toujours.
« D'où l'appel que je lance à tous les partenaires de la Côte d'Ivoire, aux Nations Unies, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux pour qu'ils continuent à appuyer la Côte d'Ivoire dans la mise en oeuvre à très court terme de ce plan de transition », explique enfin Aïchatou Mindaoudou. La stabilité du pays est en partie à ce prix.
C'est une page qui se tourne pour les Ivoiriens. D'ici le 30 juin 2017, la mission de l'ONU aura définitivement fermé ses portes dans le pays. Son désengagement démarre dès la semaine prochaine avec le départ des casques bleus et, cela, malgré une série d'incidents impliquant les forces armées ivoiriennes faisant craindre un retour à l'instabilité.
Aïchatou Mindaoudou, représentante spéciale du secrétaire général pour la Côte d'Ivoire reste sereine : « L'Onuci a rempli son rôle, conformément aux mandats, en 14 ans de présence et le Conseil de sécurité a estimé qu'aujourd'hui la présence de la mission n'est plus nécessaire en Côte d'Ivoire. Le reste, ce sont les Ivoiriens qui devront le faire dans le cadre démocratique qui existe aujourd'hui. »
Plan de transfert des activités
L'ONU a signé un plan de transfert des activités au gouvernement ivoirien en octobre 2016. Il se chiffre à près de 50 millions de dollars pour poursuivre notamment les programmes de réconciliation nationale et le rétablissement de l'Etat de droit. Mais l'argent manque toujours.
« D'où l'appel que je lance à tous les partenaires de la Côte d'Ivoire, aux Nations Unies, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux pour qu'ils continuent à appuyer la Côte d'Ivoire dans la mise en oeuvre à très court terme de ce plan de transition », explique enfin Aïchatou Mindaoudou. La stabilité du pays est en partie à ce prix.
Autres articles
-
Niger : plainte pour diffamation de l’ancien président Issoufou contre l’ambassadeur de France Itté
-
Accès aux minerais stratégiques: les clarifications de l'UE sur le protocole d'entente signé avec le Rwanda
-
Le dialogue inter-Maliens préconise plusieurs années supplémentaires de régime militaire
-
Au Nigeria, le Sénat propose la peine de mort pour les trafiquants de drogue
-
Côte d'Ivoire: convention du PPA-CI pour officialiser la candidature de Laurent Gbagbo