«Le réquisitoire du procureur n’est pas fondé en droit. Parce que le maître des poursuites a juste essayé de mettre en avant ces documents qu’il considère comme des faux, alors que le débat était beaucoup plus profond », a laissé entendre la robe noire.
Selon lui, pour qu’il y ait du faux, il faut que le document soit altéré et qu’il y ait une intention pour Khalifa Sall et ses Co prévenus de commettre une infraction.
M. Cissé a également souligné que la présentation des justificatifs n’est qu'une formalité. « Ce n’est que pour des règles de commodités comptable que les documents ont été établis. Et l’Etat le savait depuis 2002.
Poursuivant son argumentaire, il estime que le maire de Dakar et ses Co-prévenus étaient convaincus d’avoir affaire à des fonds politiques. Des sommes qui selon lui ont servi à la population dakaroise. Dès lors, il rejette la thèse du détournement de deniers publics.
«Ce qui importe dans ce dossier est que les comptables publics, Khalifa Sall et Mbaye Touré avaient la commune compréhension que c’était juste des fonds politiques. Khalifa n’a pas personnellement utilisé les fonds. En matière de détournement de deniers publics, il faut une appréciation personnelle des deniers. Ici le Khalifa n’a pas utilisé les fonds mais il les a remis aux dakarois. C’est ce que l’on appelle l’élément moral de l’infraction. Le fait qu’il n’y ait aucune intention de s’enrichir personnellement », plaide-t-il.
Selon lui, pour qu’il y ait du faux, il faut que le document soit altéré et qu’il y ait une intention pour Khalifa Sall et ses Co prévenus de commettre une infraction.
M. Cissé a également souligné que la présentation des justificatifs n’est qu'une formalité. « Ce n’est que pour des règles de commodités comptable que les documents ont été établis. Et l’Etat le savait depuis 2002.
Poursuivant son argumentaire, il estime que le maire de Dakar et ses Co-prévenus étaient convaincus d’avoir affaire à des fonds politiques. Des sommes qui selon lui ont servi à la population dakaroise. Dès lors, il rejette la thèse du détournement de deniers publics.
«Ce qui importe dans ce dossier est que les comptables publics, Khalifa Sall et Mbaye Touré avaient la commune compréhension que c’était juste des fonds politiques. Khalifa n’a pas personnellement utilisé les fonds. En matière de détournement de deniers publics, il faut une appréciation personnelle des deniers. Ici le Khalifa n’a pas utilisé les fonds mais il les a remis aux dakarois. C’est ce que l’on appelle l’élément moral de l’infraction. Le fait qu’il n’y ait aucune intention de s’enrichir personnellement », plaide-t-il.
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