Les Guinéens se sont massivement mobilisés dimanche, pour un vote crucial, le référendum sur la nouvelle Constitution. Si le scrutin s'est déroulé dans le calme, un élément a assombri la journée avec ‘’la coupure d'internet et des réseaux sociaux’’ dans tout le pays.
Au centre de vote de l'école Yacine Diallo, à Conakry, l'affluence a été palpable dès le matin. Les 2 947 électeurs inscrits, répartis sur six bureaux, ont pu accomplir leur devoir civique dans de bonnes conditions, malgré un léger retard au démarrage. « Je suis venu voter pour le référendum », a déclaré Souleyname Diallo, qui a salué les « meilleures conditions » de vote.
Pour Alya Barry, qui a attendu près de deux heures avant que le scrutin ne débute, « il y a eu un léger retard, mais on a fini par trouver une solution ». Dans d'autres centres, comme à « Saint Michel », l'heure était au dépouillement après la fermeture des bureaux à 18h00. Le président du bureau de vote numéro 1, Fofana Alpha Boubacar, a livré les résultats, sur 437 inscrits, 330 ont voté, avec 153 oui et 145 non.
Cependant, le référendum a aussi été marqué par un mouvement de boycott. Thierno Sadou Bah a refusé de participer, qualifiant le scrutin de « mascarade » et jugeant sa participation « inutile ». L'une des plus grandes controverses de ce référendum reste la coupure quasi-totale d'internet. Cette restriction de l'espace numérique a eu un impact direct sur le travail des journalistes et sur le quotidien de nombreux citoyens, entravant la diffusion d'informations et la communication.
Mamadou Lamine Diallo, membre du Conseil National de Transition (CNT), a vivement déploré cette situation, la qualifiant d'"inacceptable". « Nous voulons une république exemplaire », a-t-il affirmé, promettant que la loi « poursuivra les personnes qui le font ». Malgré cette coupure, la responsable de la Direction Générale des Élections, Djeïnabou Touré, a assuré sur la Radiotélévision nationale que le vote s'était déroulé "dans la quiétude" sur l'ensemble du territoire.
Si les résultats confirment la victoire du "oui", plusieurs changements majeurs sont attendus pour la Guinée : Le passage du mandat présidentiel de cinq à sept ans, la possibilité pour les personnes ayant une double nationalité de se présenter aux élections présidentielles, l'ouverture de la voie à une potentielle candidature du général Mamadi Doumbouya lors de la prochaine élection présidentielle, livre le site d’information dw.com
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Pour Alya Barry, qui a attendu près de deux heures avant que le scrutin ne débute, « il y a eu un léger retard, mais on a fini par trouver une solution ». Dans d'autres centres, comme à « Saint Michel », l'heure était au dépouillement après la fermeture des bureaux à 18h00. Le président du bureau de vote numéro 1, Fofana Alpha Boubacar, a livré les résultats, sur 437 inscrits, 330 ont voté, avec 153 oui et 145 non.
Cependant, le référendum a aussi été marqué par un mouvement de boycott. Thierno Sadou Bah a refusé de participer, qualifiant le scrutin de « mascarade » et jugeant sa participation « inutile ». L'une des plus grandes controverses de ce référendum reste la coupure quasi-totale d'internet. Cette restriction de l'espace numérique a eu un impact direct sur le travail des journalistes et sur le quotidien de nombreux citoyens, entravant la diffusion d'informations et la communication.
Mamadou Lamine Diallo, membre du Conseil National de Transition (CNT), a vivement déploré cette situation, la qualifiant d'"inacceptable". « Nous voulons une république exemplaire », a-t-il affirmé, promettant que la loi « poursuivra les personnes qui le font ». Malgré cette coupure, la responsable de la Direction Générale des Élections, Djeïnabou Touré, a assuré sur la Radiotélévision nationale que le vote s'était déroulé "dans la quiétude" sur l'ensemble du territoire.
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