Sa candidature à la particularité de susciter le débat ou point de faire désordre parfois. Par deux fois, Pierre Buyoya a organisé des coups d’État pour diriger le pays, en 1987 et en 1996. Pour ce faire, certains pays membres de l’OIF ne voudraient pas d’un secrétaire général qui soit arrivé, même dans le passé, au pouvoir avec un coup de force renversant les institutions républicaines, empêchant le fonctionnement normal des libertés. Cela est contraire aux idéaux de l’organisation.
Comme Abdou Diouf, le président sortant de l’Organisation International de la Francophonie (OIF), M. Pierre Buyoya a été aussi chef d’État. Le candidat a dirigé le Burundi (1987-93) et (1996-2003). Il était en campagne à Paris le 4 septembre dernier. Lors d’une conférence de presse tenue à cette occasion, il a rejeté les critiques liées à sa candidature, du fait de son passé politique. « C’est vrai, je suis arrivé au pouvoir dans des conditions particulières, mais je crois avoir utilisé le pouvoir pour servir mon pays, peut-être mieux que certains qui sont arrivés par des élections directes » avait-il déclaré pour se défendre.
Comme Abdou Diouf, le président sortant de l’Organisation International de la Francophonie (OIF), M. Pierre Buyoya a été aussi chef d’État. Le candidat a dirigé le Burundi (1987-93) et (1996-2003). Il était en campagne à Paris le 4 septembre dernier. Lors d’une conférence de presse tenue à cette occasion, il a rejeté les critiques liées à sa candidature, du fait de son passé politique. « C’est vrai, je suis arrivé au pouvoir dans des conditions particulières, mais je crois avoir utilisé le pouvoir pour servir mon pays, peut-être mieux que certains qui sont arrivés par des élections directes » avait-il déclaré pour se défendre.
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