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7 avril-Journée mondiale de la santé: la nécessité de revoir à la hausse le budget pour faire face aux nombreux défis



7 avril-Journée mondiale de la santé: la nécessité de revoir à la hausse le budget pour faire face aux nombreux défis

7 avril 2014, c’est la journée mondiale de la santé. Occasion pour les services d’Eva Marie Coll Seck en charge de la question en plus de l’Action sociale, de faire un état des lieux sur le système de santé Sénégalais. Un secteur en proie à d’énormes défis allant de manque de personnels surtout du fait du manque de moyens selon le conseiller technique n°2 d’Eva Marie Coll Seck, Dr Abdoulaye Bousso qui ne manque toutefois pas de faire part des efforts consentis par la tutelle en ce qui concerne la prise en charge de certaines maladies.

 
En effet, selon Dr Abdoulaye Bousso, « il y a certes beaucoup à faire » dans le système sanitaire sénégalais « mais, il faut reconnaitre qu’il y a beaucoup de choses qui ont été faites déjà dans la prise en charge de la santé des Sénégalais. Il faut qu’on puisse le reconnaître et le préciser. Aujourd’hui dans l’offre de soin, il y a eu beaucoup d’efforts qui ont été faits dans les équipements, les infrastructures, le renforcement du personnel des services de santé, dans la lutte contre la maladie » notamment les maladies transmissibles ».
Mieux, indique ce dernier, « le Sénégal est cité en exemple dans la couverture des maladies » comme « la tuberculose, le VIH Sida, le paludisme, ce sont des choses qu’il faut noter ». Toutefois, « c’est vrai que pour la prise en charge des maladies chroniques, il a beaucoup de difficultés » reconnait le conseiller technique qui poursuit : «Mais aujourd’hui, si on prend l’exemple des maladies » comme « l’insuffisance rénale, la prise en charge de la dialyse, celle-ci est gratuite. En tout cas, dans les services publics, nous avons mis en place services de dialyse et dans la plupart des régions, il est aujourd’hui possible au niveau de Tamba, Kaolack, Touba, Saint-Louis…Et d’ici l’année prochaine, il y aura des services dans chaque structure ».

 
Des efforts sont en train d’être aussi faits dans le sens d’autres pathologies telles que le cancer… ».  Abordant la question de la persistance des difficultés au niveau du système, Dr Abdoulaye Bousso de lâcher sur les ondes de la Rfm qu’ « il y a forcément les moyens financiers et aussi voir de là où l’on vient » avec « les défis » qui « sont énormes depuis l’avènement de madame le ministre de la Santé, Eva Marie Coll Seck au niveau de ce département ».


« Nous avons constaté quand même qu’il y a beaucoup de difficultés, le défi en personnel est extrêmement important et nous voyions que l’Etat n’a pas les moyens de recruter autant qu’il voudrait. Le ministère de la Santé à travers son budget du personnel, le déficit, il est important. Le challenge, c’est de faire face à ce déficit sur le plan des équipements, des infrastructures après il faut qu’il y ait plus de moyens au niveau de la santé, il fait amener ledit budget à 15% du budget global donc ça aussi ce sont des efforts sur lesquels les jalons sont en train d’être posés dans ce sens mais il fait reconnaître quand même qu’il y a un problème de moyens », liste-t-il.
 

Ce, avant de conclure avec la fameuse « Couverture Maladie Universelle (CMU), le programme lancé par le président de la République, Macky Sall qui prône la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans mais qui, au-delà va « permettre dans une certaine mesure de rompre cette barrière financière que les sénégalais ont pour aller dans les structures », assure-t-il. 


Lundi 7 Avril 2014 - 15:33


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