A la question du journaliste représentant de l’AFP à cette rencontre, relativement aux conséquences des sanctions d’isolement contre le Mali et ses dirigeants, le président Ouattara s’est confondu en regret et donneur de leçons. « J’ai commencé à dire que nous sommes très malheureux d’avoir imposé ces sanctions », a-t-il déclaré d’entrée. Avant d’expliquer ce qui, selon lui, a justifié ces mesures injustes, illégales et illégitimes contre le brave peuple du Mali. « Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables. C’est vraiment à notre corps défendant que nous avons mis ces sanctions en place. Notre souhait serait qu’elles soient levées le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.
Et le président ivoirien de donner ses conseils : « Mais pour cela, il faut un chronogramme crédible et une application donc de ce chronogramme pour faire des élections dans des délais rapprochés. Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat. Autant faire des élections. La sécurité se détériore, la situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins tels que le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Nous nous en sommes autant malheureux que les Maliens ; mais c’est la junte qui doit prendre des initiatives : redémarrer les négociations, nous proposer une durée raisonnable et l’application de cette durée avec les conditions qui seront posées par les négociateurs pour permettre la levée progressive des sanctions. C’est cela notre souhait ».
Rappelons que lors de la grande manifestation du vendredi dernier, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga déclarait espérer que la CEDEAO viendra négocier avec le Mali.
Et le président ivoirien de donner ses conseils : « Mais pour cela, il faut un chronogramme crédible et une application donc de ce chronogramme pour faire des élections dans des délais rapprochés. Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat. Autant faire des élections. La sécurité se détériore, la situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins tels que le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Nous nous en sommes autant malheureux que les Maliens ; mais c’est la junte qui doit prendre des initiatives : redémarrer les négociations, nous proposer une durée raisonnable et l’application de cette durée avec les conditions qui seront posées par les négociateurs pour permettre la levée progressive des sanctions. C’est cela notre souhait ».
Rappelons que lors de la grande manifestation du vendredi dernier, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga déclarait espérer que la CEDEAO viendra négocier avec le Mali.
Autres articles
-
Qualité dans l'enseignement supérieur : l'UCAD met en place le projet QADoc
-
Découverte macabre au large du Brésil : Neuf cadavres identifiés comme des migrants en provenance de Mauritanie et du Mali
-
Au moins cinq migrants décédés lors d'une tentative de traversée de la Manche
-
États-Unis: Donald Trump est arrivé au tribunal pour l'ouverture des débats à son procès pénal
-
Le chef du renseignement militaire israélien démissionne suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre