Nouvelle étape judiciaire ce mercredi pour Nicolas Sarkozy. Il est rejugé à Paris dans l’affaire Bygmalion, pour « financement illégal » de sa campagne présidentielle perdue de 2012. L’ex-chef de l’État avait fait appel de sa condamnation en septembre 2021 à la peine maximale d’un an de prison ferme. Le tribunal correctionnel l’avait reconnu coupable d’avoir laissé filer ses comptes au-delà du plafond légal, malgré des alertes.
L’ancien président n’est pas mis en cause pour avoir eu connaissance du système de fausses factures révélé publiquement en 2014 par son directeur adjoint de campagne, Jérôme Lavrilleux. Une double comptabilité destinée à imputer à l’UMP (devenue Les Républicains), au motif de conventions fictives, une partie des frais de meetings organisés par l’agence Bygmalion pour dissimuler le dépassement du plafond des dépenses électorales.
Il réfute la thèse d’un « emballement » de sa campagne
Celles du candidat Sarkozy se sont élevées à « au moins 42,8 millions d’euros », selon l’accusation. Bien au-delà des 22,5 millions autorisés par la loi. « S’il a incontestablement bénéficié des fraudes », souligne l’ordonnance de renvoi en procès, « l’enquête n’a pas établi qu’il les avait ordonnées ni qu’il y avait participé ni même qu’il en avait été informé ». En première instance, le tribunal a, toutefois, estimé que l’ex-président avait « poursuivi l’organisation de meetings » après avoir été « averti par écrit » du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif.
Nicolas Sarkozy a, lui, contesté toute alerte. Et nié en bloc la thèse de l’accusation d’un « emballement » de sa campagne, avec la multiplication de grands rassemblements faisant exploser les dépenses. « C’est une fable », a-t-il martelé lors du premier procès, soulignant avoir fait autant de réunions publiques qu’en 2007. « Il n’y a donc aucune raison que cela ait coût le double. » L’ancien président a assuré aussi que s’il y avait bien eu « des fausses factures et des conventions fictives », l’argent « n’avait pas été dans (sa) campagne ». Selon lui, Bygmalion – fondée par des très proches de Jean-François Copé – s’était « goinfrée ».
L’ancien président n’est pas mis en cause pour avoir eu connaissance du système de fausses factures révélé publiquement en 2014 par son directeur adjoint de campagne, Jérôme Lavrilleux. Une double comptabilité destinée à imputer à l’UMP (devenue Les Républicains), au motif de conventions fictives, une partie des frais de meetings organisés par l’agence Bygmalion pour dissimuler le dépassement du plafond des dépenses électorales.
Il réfute la thèse d’un « emballement » de sa campagne
Celles du candidat Sarkozy se sont élevées à « au moins 42,8 millions d’euros », selon l’accusation. Bien au-delà des 22,5 millions autorisés par la loi. « S’il a incontestablement bénéficié des fraudes », souligne l’ordonnance de renvoi en procès, « l’enquête n’a pas établi qu’il les avait ordonnées ni qu’il y avait participé ni même qu’il en avait été informé ». En première instance, le tribunal a, toutefois, estimé que l’ex-président avait « poursuivi l’organisation de meetings » après avoir été « averti par écrit » du risque de dépassement légal, puis du dépassement effectif.
Nicolas Sarkozy a, lui, contesté toute alerte. Et nié en bloc la thèse de l’accusation d’un « emballement » de sa campagne, avec la multiplication de grands rassemblements faisant exploser les dépenses. « C’est une fable », a-t-il martelé lors du premier procès, soulignant avoir fait autant de réunions publiques qu’en 2007. « Il n’y a donc aucune raison que cela ait coût le double. » L’ancien président a assuré aussi que s’il y avait bien eu « des fausses factures et des conventions fictives », l’argent « n’avait pas été dans (sa) campagne ». Selon lui, Bygmalion – fondée par des très proches de Jean-François Copé – s’était « goinfrée ».
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