Mamadou Lamine Diallo, Ingénieur économiste de l’école polytechnique de Paris
L’Ingénieur économiste de l’école polytechnique de Paris, Mamadou Lamine Diallo, par ailleurs Président du Mouvement Tekki a, au cours d’un colloque sur «la fusion des économies européennes, quelle leçon pour la mise en place d’un marché commun africain» organisé en marge de la célébration du vingtième anniversaire de la réunification allemande, indiqué qu’il «y a un problème de politique publique en Afrique». Comparant les deux politiques publiques, le Professeur Diallo de faire savoir que «les politiques publiques en Allemagne sont menées dans des cadres institutionnels qui sont très précis. Dans leur constitution, ils ont des choses très précises relatives à la monnaie, relatives à la production de bien publique, relative à la concurrence».
De son avis, tout cela doit être étudié attentivement et peuvent servir de leçon à l’Afrique où manifestement les politiques publiques dans le domaine de l’économie pataugent et restent essentiellement marquées par les observations et les critiques du Fond Monétaire International (FMI) et de la banque mondiale. Pour lui, ce n’est pas suffisant pour pouvoir relancer sérieusement les économies africaines pour les porter à des niveaux de croissance capable de mordre sur la pauvreté.
Il a fait comprendre qu’aujourd’hui «après 20 ans d’expérience et plus avec les institutions, il nous faut passer à une étape supérieure. Il faut pouvoir élaborer, à mon avis, d’autres politiques publiques notamment dans le domaine de l’économie. Et pour cela on a besoin des expériences de l’Allemagne et de la pratique de l’économie sociale de marché en Allemagne».
Il a, toutefois, révélé que «les faiblesses de Afrique sont multiples. Il y a un problème de gouvernance politique, il y a des conflits partout, il y a même des craintes de conflits».
De son avis, tout cela doit être étudié attentivement et peuvent servir de leçon à l’Afrique où manifestement les politiques publiques dans le domaine de l’économie pataugent et restent essentiellement marquées par les observations et les critiques du Fond Monétaire International (FMI) et de la banque mondiale. Pour lui, ce n’est pas suffisant pour pouvoir relancer sérieusement les économies africaines pour les porter à des niveaux de croissance capable de mordre sur la pauvreté.
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