Alger, Oran, Constantine, mais aussi à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Annaba, Bouira, Sétif, Batna, Tiaret ou encore Sidi-Bel Abbès... autant de villes qui témoignent de l'ampleur inédite qu'a pris cette mobilisation anti-Bouteflika.
Dans la capitale, les premiers rassemblements ont commencé aux alentours de 14h, après la grande prière du vendredi. Des milliers de personnes se sont réunies dans les rues d'Alger. Un manifestant joint par RFI décrit une véritable marée humaine, une foule scandant les mêmes slogans que ces derniers jours : « Pouvoir assassin ! », « Le peuple veut la chute du régime », « Non au 5e mandat ! », ou encore « On ne va pas s'arrêter ! »
Pendant plus de trois heures, toutes générations confondues, ils ont défilés en chantant. Dans le cortège, il y avait beaucoup de pancartes faites à la main, mais aussi de grandes banderoles imprimées et d’immenses drapeaux algériens. Les manifestants ont par exemple demandé le silence quand ils passaient devant les hôpitaux, ils ont calmé tous les débuts de violence.
Lorsque sur la route du palais du Peuple, les manifestants se sont retrouvés bloqués, la foule est restée calme et a fait en sorte qu’il n’y ait pas de mouvement de foule. Finalement, le cortège a poursuivi vers la présidence de la République sur les hauteurs de la capitale avant d’être immobilisé par les forces de l’ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes.
Alors que les autorités appelaient à être vigilant vis-à-vis des dérapages, la manifestation s'est déroulée globalement dans le calme. Vers 19h, des échauffourées ont éclaté près de la présidence entre des manifestants et la police. Il y a plusieurs blessés et les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes. Dans le même temps, la plupart des manifestants rentraient chez eux, provoquant d’énormes embouteillages à la sortie d’Alger.
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