«En 2015, l’activité économique en Afrique subsaharienne a enregistré un taux de croissance moyen du produit intérieur brut (PIB) de 3% au lieu des 4,5% en 2014», a laissé entendre Mme Punam Chuhan-Pôle économiste en chef à la Banque mondiale et auteur de la dernière édition d’Africa’a Pulse. Il faut rappeler qu’Africa’s Pulse est une publication semestrielle de la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne.
Selon Mme Chuhan-Pôle, deux principales causes sont à l’origine de cette contreperformance : l’effondrement des cours du baril de pétroles et la baisse du prix des matières premières. Elle ajoute que d’autres facteurs sont venus corser la chose dans certains pays. C’est le cas des pénuries d’électricité, de l’incertitude politique, de la sécheresse et des menaces sur la sécurité nationale. Néanmoins, souligne Chuhan-Pôle certains pays ont eu des taux de croissance robustes comme la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Ethiopie et le Rwanda.
Selon toujours l’auteur d’Africa Pulse, les prévisions pour le continent en 2016 demeurent moroses avec un taux de croissance de seulement 3,3%. « Ce qui est bien en-dessous du dynamisme que l’Afrique subsaharienne a connu entre 2003 et 2008 », avance Mme Chuhan-Pôle, selon le site d’information économique lejecos.com.
Pour changer la donne, elle recommande aux pays africains de diversifier les sources de la croissance. «Il serait important d’examiner les dépenses publiques», affirme Chuhan-Pôle. Mais, à ses yeux, l’ajustement budgétaire ne doit pas être aveugle vis-à-vis de la pauvreté. C’est pourquoi, recommande-t-elle, les Etats doivent continuer de mettre l’accent sur les infrastructures comme l’énergie. Sur un autre registre, l’auteur d’Africa’s Pulse est d’avis que l’urbanisation en Afrique peut être un potentiel pour la croissance.
Et, pour ce faire, elle préconise que «les politiques règlent les problèmes structurels de la mauvaise répartition du foncier, de l’urbanisation morcelée et de la faible productivité».
Selon Mme Chuhan-Pôle, deux principales causes sont à l’origine de cette contreperformance : l’effondrement des cours du baril de pétroles et la baisse du prix des matières premières. Elle ajoute que d’autres facteurs sont venus corser la chose dans certains pays. C’est le cas des pénuries d’électricité, de l’incertitude politique, de la sécheresse et des menaces sur la sécurité nationale. Néanmoins, souligne Chuhan-Pôle certains pays ont eu des taux de croissance robustes comme la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Ethiopie et le Rwanda.
Selon toujours l’auteur d’Africa Pulse, les prévisions pour le continent en 2016 demeurent moroses avec un taux de croissance de seulement 3,3%. « Ce qui est bien en-dessous du dynamisme que l’Afrique subsaharienne a connu entre 2003 et 2008 », avance Mme Chuhan-Pôle, selon le site d’information économique lejecos.com.
Pour changer la donne, elle recommande aux pays africains de diversifier les sources de la croissance. «Il serait important d’examiner les dépenses publiques», affirme Chuhan-Pôle. Mais, à ses yeux, l’ajustement budgétaire ne doit pas être aveugle vis-à-vis de la pauvreté. C’est pourquoi, recommande-t-elle, les Etats doivent continuer de mettre l’accent sur les infrastructures comme l’énergie. Sur un autre registre, l’auteur d’Africa’s Pulse est d’avis que l’urbanisation en Afrique peut être un potentiel pour la croissance.
Et, pour ce faire, elle préconise que «les politiques règlent les problèmes structurels de la mauvaise répartition du foncier, de l’urbanisation morcelée et de la faible productivité».
Autres articles
-
Monnaie unique ECO : la Cédéao alerte sur le retard des critères de convergence
-
Sénégal : hausse de 2,9% des prix à la consommation en rythme annuel, en novembre 2025, selon l'Ansd
-
Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko
-
Crise financière : «La dette cachée est une polémique qui n’a pas sa raison d’être» (Abdourahmane Sarr)
-
Guichets uniques et cybersécurité : les nouvelles priorités du commerce interafricain




Monnaie unique ECO : la Cédéao alerte sur le retard des critères de convergence


