Le maire de Dakar était l’absent le plus présent à l’installation des députés ce jeudi. Cheikh Bamba Dieye a fait « appel au règlement » au cours de l’appel nominatif des députés pour exiger la présence de Khalifa Sall à la séance.
« Monsieur le Président, Honorables députés, je crois que nous commençons notre législature par un élément qui est extrêmement important et je vie l’article 11 du règlement intérieur. Cet article 11 dit que pour des questions de procédures, on peut interrompre le débat lorsqu’il s’agit du vote du bureau de l’Assemblée nationale… Dans l’énoncé des présents, on a appelé le nom de l’Honorable député Khalifa Ababacar Sall. Il vous a adressé une lettre ». Selon les propres termes du membre de Manko Taxawu Senegaal (MTS), Khalifa Sall est « maintenu dans les liens de la détention en violation flagrante… ». Ce qui soulève l’ire des députés de Benno Bokk Yakaar (BBY). « C’est une question de procédure », insiste Cheikh Bamba Dieye malgré les huées.
Présidant la séance, Abdoulaye Makhtar Diop intervient: « Laissez-moi la police de nos séances et marquez du respect à l’orateur ». Abdou Mbow qui appelle au règlement de botter en touche: « Notre règlement intérieur dit en son article 11, alinéa 1, aucun débat ne peut avoir lieu avant l’installation du bureau sauf s’il porte sur des questions de procédures relatives à l’élection en cours. Alinéa 2, il peut être demandé une suspension de séance. Le président de l’Assemblée nationale peut autoriser aujourd’hui des explications de vote après l’installation du bureau… ».
Sourire aux lèvres, le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale est très applaudi par son camp.
L’appel de Cheikh Bamba Dieye « est en conformité avec le règlement », intervient le président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », Me Madické Niang. Sa tentative sera vaine.
Mais la Coalition MTS n’en démord pas. « C’est une absence injustifiée, on ne peut pas comprendre quelqu’un qui n’est pas encore condamné et qui par le biais de l’article 51 de la loi organique du règlement intérieur bénéficie d’une immunité parlementaire, on ne lui permet pas d’être aujourd’hui à l’Assemblée nationale et d’être régulièrement installé. C’est ahurissant. Nous sommes au Sénégal connu jadis comme terre de justice. Et, cela veut dire que nous avons un premier chantier, un chantier important, un chantier contre l’injustice, également un chantier contre la justice sélective parce que ce qui est remarqué, c’est que tous ceux qui s’illustrent comme de sérieux adversaires à Macky Sall sont quotidiennement persécutés, injuriés par moment et par moment embastillés. Il faudrait que ces pratiques cessent et qu’on revienne à l’orthodoxie républicaine », fulmine Déthié Fall de Rewmi d’Idrissa Seck
« Monsieur le Président, Honorables députés, je crois que nous commençons notre législature par un élément qui est extrêmement important et je vie l’article 11 du règlement intérieur. Cet article 11 dit que pour des questions de procédures, on peut interrompre le débat lorsqu’il s’agit du vote du bureau de l’Assemblée nationale… Dans l’énoncé des présents, on a appelé le nom de l’Honorable député Khalifa Ababacar Sall. Il vous a adressé une lettre ». Selon les propres termes du membre de Manko Taxawu Senegaal (MTS), Khalifa Sall est « maintenu dans les liens de la détention en violation flagrante… ». Ce qui soulève l’ire des députés de Benno Bokk Yakaar (BBY). « C’est une question de procédure », insiste Cheikh Bamba Dieye malgré les huées.
Présidant la séance, Abdoulaye Makhtar Diop intervient: « Laissez-moi la police de nos séances et marquez du respect à l’orateur ». Abdou Mbow qui appelle au règlement de botter en touche: « Notre règlement intérieur dit en son article 11, alinéa 1, aucun débat ne peut avoir lieu avant l’installation du bureau sauf s’il porte sur des questions de procédures relatives à l’élection en cours. Alinéa 2, il peut être demandé une suspension de séance. Le président de l’Assemblée nationale peut autoriser aujourd’hui des explications de vote après l’installation du bureau… ».
Sourire aux lèvres, le 3ème vice-président de l’Assemblée nationale est très applaudi par son camp.
L’appel de Cheikh Bamba Dieye « est en conformité avec le règlement », intervient le président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », Me Madické Niang. Sa tentative sera vaine.
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