Visiblement dépité par la tournure des débats, le colonel Kadhafi a quitté la séance plénière lundi après-midi. Il n’est pas allé bien loin. Il s’est installé sur les pelouses d’un jardin attenant. Protégé par une escouade de gardes du corps, il a reçu en audience plusieurs chefs d’Etat qui sortaient de la plénière pour s’entretenir avec lui.
A l’intérieur du bâtiment, les premières passes d’armes ont eu lieu. La première a opposé le président tchadien Idriss Déby au Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. Au nom de la Cen-Sad (la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens), Idriss Déby a regretté que les décisions prises par les chefs d’Etat eux-mêmes, au cours des cinq dernières années, n’avancent pas et pire, se traduisent par des mesures cosmétiques. Il a lancé un avertissement à peine voilé : « Si les décisions prises ne sont pas mises en œuvre, les vingt-neuf pays de la Cen-Sad se verront dans l’obligation de les appliquer ».
La réplique est venue de l’Ethiopie, le Premier ministre Meles Zenawi a pris la parole pour faire remarquer au président tchadien qu’il était hors sujet et qu’il devait respecter l’ordre du jour.
Ce débat entre partisans et adversaires des Etats-Unis d’Afrique s’est achevé dans la soirée. Il devait reprendre dans la matinée. « Ca va fumer », a pronostiqué un ministre sous couvert de l’anonymat.
A l’intérieur du bâtiment, les premières passes d’armes ont eu lieu. La première a opposé le président tchadien Idriss Déby au Premier ministre éthiopien Meles Zenawi. Au nom de la Cen-Sad (la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens), Idriss Déby a regretté que les décisions prises par les chefs d’Etat eux-mêmes, au cours des cinq dernières années, n’avancent pas et pire, se traduisent par des mesures cosmétiques. Il a lancé un avertissement à peine voilé : « Si les décisions prises ne sont pas mises en œuvre, les vingt-neuf pays de la Cen-Sad se verront dans l’obligation de les appliquer ».
La réplique est venue de l’Ethiopie, le Premier ministre Meles Zenawi a pris la parole pour faire remarquer au président tchadien qu’il était hors sujet et qu’il devait respecter l’ordre du jour.
Ce débat entre partisans et adversaires des Etats-Unis d’Afrique s’est achevé dans la soirée. Il devait reprendre dans la matinée. « Ca va fumer », a pronostiqué un ministre sous couvert de l’anonymat.
Autres articles
-
L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners
-
Guinée-Bissau: la femme d'Umaro Sissoco Embalo mise en examen au Portugal
-
Mali: enquête ouverte sur un agent des services de renseignement français
-
En Érythrée, les Nations unies appellent à la libération de 10000 personnes arbitrairement détenues
-
Maroc: à Safi, après les inondations meurtrières, la colère des habitants après des années d'abandon




L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners


