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Bulletin de santé du Sénégal 10252 : La Saga de la dette cachée (Par Docteur Camara)



Bulletin de santé du Sénégal 10252 : La Saga de la dette cachée (Par Docteur Camara)
La saga de la dette cachée est loin de connaître son épilogue malgré les déclarations diplomatiques du FMI qui affirment son existence dans les mis-reporting ou défaut de notification.

Cependant, le FMI exige la clarification des comptes publics, des réformes structurelles dans les services de la dette et  l'engagement sur les règlements comme préalable à la négociation d'un nouveau programme demandé par les nouvelles autorités du Sénégal.
Cette option risque de prendre beaucoup de rounds de négociations qui pourront conduire à la prochaine assemblée générale du FMI.

A notre avis, le meilleur choix aurait été de demander de débloquer et de continuer le programme en cours avec les décaissements complémentaires attendus, ce qui aurait permis l'injection de liquidités espérées avec empressement par les jeunes autorités malgré les discours guerriers d'un souverainisme de façade.

Il faut noter la nécessité d'une réorientation de la dette publique du Sénégal car elle est extravertie et absorbée par le gouffre du train de vie explosif de l'état.

Le budget de la présidence de la République explose de 78 milliards à 204 milliards avec une affectation de plus de 70 services nouveaux services.

Les budgets de la primature et de l'assemblée nationale s'envolent, ce qui démontre la constitution de deux gouvernements avec l'arbitre du parlement.
Cette dualité au sommet de l'état devient manifeste et obscure.
La troïka de la victoire est servie avant le Peuple qui doit financer le budget sans investissements notoires pour le développement de notre pays le Sénégal.
Si ce budget est encore voté sans débats et avec la dissimulation des rapports d'exécution budgétaire de la présidence, de la primature et de l'assemblée nationale on sera encore loin des ruptures systémiques.

-la dette du Sénégal est exorbitante, de 97% du PIB en 2023 elle passe à 119% en 2025 et aujourd'hui à 132% selon  la dernière situation des agences de notation, ce qui fait du Sénégal le pays le plus endetté de l'Afrique et de l'hexagone,  triste performance.
-la dette du Sénégal doit être soutenable et durable. elle doit être négociée avec des taux préférentiels supportables à moyen ou l'on terme en tenant compte de la viabilité des générations futures d'où l',intérêt de mieux gérer les agrégats macro-économiques pour une bonne notation des agences et une bonne cotation des marchés financiers.
Un pays ne se gére pas sur un modèle de marché hebdomadaire ou louma qui dépend des adjucations à court terme qui imposent des taux d'intérêt insoutenables.

-la dette du Sénégal doit être équitable, elle doit profiter à toutes les régions et à tous les Sénégalais pour éviter la macro-céphalie de Dakar la capitale qui est saturée par l'exode rural car tout le monde participe au remboursement de la dette.

-la dette intérieure doit être résorbée dans les meilleurs délais pour relancer la production et l'emploi ce qui génèrent ces taxes espérées par l'état.

La finalité serait d'augmenter le pouvoir d'achat pour un mieux vivre des Sénégalais.
Lorsqu'un Peuple élit ses gouvernants c'est dans l'espoir d'un développement intégral et non dans l'engraissement des princes dans la valse des épouses, des concubines, des courtisans et courtisanes, des partisans et partisanes.
Le SÉNÉGAL est dans l'œil des cyclones.
POUR LE SÉNÉGAL 

Docteur Camara 
Candidat Président 2024


Vendredi 24 Octobre 2025 - 13:44


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