Au Burkina Faso, plusieurs responsables de rédactions ont été interpellés lundi 13 octobre par des hommes se présentant comme des membres de l’Agence nationale du renseignement. Ils ont été conduits vers des destinations inconnues. Au moins trois magistrats de la chambre d’instruction à la cour d’appel de Ouagadougou ont également été emmenés ces derniers jours. C’est la première fois que des magistrats sont « enlevés ».
Au sein de la magistrature, plusieurs sources confirment l'enlèvement de trois magistrats, en fin de semaine dernière. Parmi eux, Urbain Meda, qui avait assuré la police des débats au cours du procès sur l’assassinat du président Thomas Sankara.
Les deux autres sont Benoit Zoungrana, enlevé dimanche, et Seydou Sanou, « porté disparu » depuis samedi, de source judiciaire. L’avocat Arnaud Sempebré reste lui aussi introuvable selon ses proches.
Plusieurs journalistes ont par ailleurs été interpellés lundi. Le quotidien l’Observateur Paalga, doyen de la presse privée burkinabè, a alerté sur « l’interpellation » de son directeur des rédactions par des individus se présentant comme des « éléments de l’ex-agence nationale du renseignement ». Selon la rédaction, « il a été immédiatement embarqué à bord d’une fourgonnette vers une destination inconnue ». Le journal dit être sans nouvelles d'Ousseini Ilboudo.
Même scenario au Journal le Pays, autre quotidien privé. Son rédacteur en chef adjoint Michel Nana a reçu la visite d’hommes se présentant comme étant de l’ex-Agence nationale du renseignement, alors qu’il était en conférence de rédaction. Lui aussi a été conduit vers une destination inconnue.
Au sein de la magistrature, plusieurs sources confirment l'enlèvement de trois magistrats, en fin de semaine dernière. Parmi eux, Urbain Meda, qui avait assuré la police des débats au cours du procès sur l’assassinat du président Thomas Sankara.
Les deux autres sont Benoit Zoungrana, enlevé dimanche, et Seydou Sanou, « porté disparu » depuis samedi, de source judiciaire. L’avocat Arnaud Sempebré reste lui aussi introuvable selon ses proches.
Plusieurs journalistes ont par ailleurs été interpellés lundi. Le quotidien l’Observateur Paalga, doyen de la presse privée burkinabè, a alerté sur « l’interpellation » de son directeur des rédactions par des individus se présentant comme des « éléments de l’ex-agence nationale du renseignement ». Selon la rédaction, « il a été immédiatement embarqué à bord d’une fourgonnette vers une destination inconnue ». Le journal dit être sans nouvelles d'Ousseini Ilboudo.
Même scenario au Journal le Pays, autre quotidien privé. Son rédacteur en chef adjoint Michel Nana a reçu la visite d’hommes se présentant comme étant de l’ex-Agence nationale du renseignement, alors qu’il était en conférence de rédaction. Lui aussi a été conduit vers une destination inconnue.
Autres articles
-
RDC: plusieurs dizaines de morts dans l'effondrement d'un pont de fortune sur le site minier de Kalando
-
Tunisie: le procès en appel de 37 personnalités s’ouvrira-t-il ce 17 novembre?
-
Le siège de RMC BFM à Paris évacué pendant deux heures après une alerte à la bombe
-
Londres annonce des mesures «historiques» pour dissuader les migrants de rejoindre le Royaume-Uni
-
Les États-Unis pourraient refuser de délivrer des visas aux étrangers pour cause d'obésité, diabète ou cancer




RDC: plusieurs dizaines de morts dans l'effondrement d'un pont de fortune sur le site minier de Kalando


