Vue du marché central de Bujumbura en feu. Photo: RFI
Le feu a démarré tôt dans la matinée d'hier au grand marché de Bujumbura. Et les secours ont été très longs à arriver, comme le déplore Eric Manirakiza, le directeur de la Radio publique Africaine.
« Normalement, il y a un véhicule anti-incendie qui est en permanence au marché central. Mais aujourd'hui, ce véhicule n'était pas là. Le premier véhicule à être arrivé venait de l'aéroport de Bujumbura, à plus de 10 km du marché central. D'autres véhicules sont arrivés mais le feu avait déjà envahi presque tout le marché. Tout le monde en a conclu qu'il y a un problème de protection civile dans ce pays. »
Pour Faustin Ndikumana, de l'organisation non gouvernementale Parcem, spécialisée sur les questions de bonne gouvernance, les conséquences de cette destruction sur l'économie burundaise s'annoncent désastreuses : « C'est une véritable catastrophe nationale. C'est un centre auprès duquel tous les marchés secondaires de Bujumbura s'approvisionnent, et même les marchés d'autres villes du pays », anticipant une « pénurie alimentaire ».
Apprenant cet incendie, le président burundais, Pierre Nkurunziza a décidé d'abréger son séjour à Addis-Abeba au sommet de l'Union africaine. A son arrivée à l'aéroport, il a appelé les Burundais à conjuguer leurs efforts pour surmonter les difficultés. Il a aussi remercié le Rwanda qui a accepté d'envoyer un avion pour lutter contre l'incendie.
Source: RFI
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