Sous un soleil de plomb, au cours d'une marche de près de quatre heures, on a croisé des yeux qui ne se résignent pas.
En tête du cortège, bariolé, festif, compact et long de presque cinq kilomètres, les communautés autochtones ont compris que la COP30 représentait une caisse de résonnance politique et médiatique inespérée pour leur cause. Depuis une semaine, ils tentent par différentes manières, parfois musclées, de se faire entendre.
Leurs revendications, précises et concrètes, sont nombreuses, tant leurs territoires et leur culture sont exposées aux affres du développement tous azimuts dans ce pays -agriculture intensive, déforestation, pétrole, industrie minière, orpaillage...
La « démarcation » de leur territoire est l'une de leurs grandes revendications. Ce titre foncier leur permettrait d’avoir le contrôle de leur espace de vie.
Le processus semble en bonne voie pour les Pataxo et Tupinamba, explique Kahu Pataxo, le président de la fédération de ces peuples situés à l’extrême sud de l’État de Bahia : « Le gouvernement a décidé de délimiter le territoire. Mais la procédure est suspendue à l’application du ministre de la Justice et de nombreux politiciens manoeuvrent pour empêcher sa signature », nous explique-t-il. Et l’attente dure depuis six ans, à cause de ces obstacles politiques. Même demande pour Wiraton Sompré, le secrétaire de la Fepipa, qui rassemble 75 peuples du Para dont les membres en t-shirt représentaient une section du cortège.
Les autochtones ne peuplent pas seulement l'Amazonie. Rachelle, qui vit dans le sud des Philippines, est également indignée : « Il y a deux jours, un leader de notre communauté a encore été tué. C'est déjà la 103e victime tuée pour avoir défendu son territoire contre les multinationales », rapporte-t-elle à Igor Strauss.
En tête du cortège, bariolé, festif, compact et long de presque cinq kilomètres, les communautés autochtones ont compris que la COP30 représentait une caisse de résonnance politique et médiatique inespérée pour leur cause. Depuis une semaine, ils tentent par différentes manières, parfois musclées, de se faire entendre.
Leurs revendications, précises et concrètes, sont nombreuses, tant leurs territoires et leur culture sont exposées aux affres du développement tous azimuts dans ce pays -agriculture intensive, déforestation, pétrole, industrie minière, orpaillage...
La « démarcation » de leur territoire est l'une de leurs grandes revendications. Ce titre foncier leur permettrait d’avoir le contrôle de leur espace de vie.
Le processus semble en bonne voie pour les Pataxo et Tupinamba, explique Kahu Pataxo, le président de la fédération de ces peuples situés à l’extrême sud de l’État de Bahia : « Le gouvernement a décidé de délimiter le territoire. Mais la procédure est suspendue à l’application du ministre de la Justice et de nombreux politiciens manoeuvrent pour empêcher sa signature », nous explique-t-il. Et l’attente dure depuis six ans, à cause de ces obstacles politiques. Même demande pour Wiraton Sompré, le secrétaire de la Fepipa, qui rassemble 75 peuples du Para dont les membres en t-shirt représentaient une section du cortège.
Les autochtones ne peuplent pas seulement l'Amazonie. Rachelle, qui vit dans le sud des Philippines, est également indignée : « Il y a deux jours, un leader de notre communauté a encore été tué. C'est déjà la 103e victime tuée pour avoir défendu son territoire contre les multinationales », rapporte-t-elle à Igor Strauss.
Autres articles
-
L'assassinat d'un lanceur d'alerte provoque une vive émotion en Afrique du Sud
-
Le président américain Donald Trump s'est vu décerner vendredi le tout premier Prix de la Paix de la FIFA.
-
Italie: la justice soupçonne plusieurs marques de luxe d’exploiter des travailleurs migrants
-
Sous fortes pressions militaire et politique, l'Ukraine négocie aux États-Unis
-
Palestine: quand des objets ordinaires deviennent des symboles de résistance





L'assassinat d'un lanceur d'alerte provoque une vive émotion en Afrique du Sud


