L’audience a duré à peine dix minutes, juste le temps pour le tribunal de constater l’absence des experts et donc du rapport d’expertise pour lequel ils avaient été commis. Le renvoi a donc été décidé comme une évidence, les parties étant dans l’impossibilité d’aller plus loin dans l’examen à fond du dossier. La prochaine audience a été fixée au 4 janvier 2017.
Dans l’intervalle, les experts devraient avoir déposé leur rapport au tribunal. Ils disposent pour cela encore d’une dizaine de jours, soit le 18 décembre, délai de rigueur. Les avocats de la défense ont indiqué que si à échéance, ce rapport d’expertise n’était toujours pas disponible, ils introduiraient auprès du juge une demande de relaxe pure et simple d’Ahmed Abba.
Une démarche similaire notamment au recours pour l’arrêt des poursuites a par ailleurs été engagée auprès du ministre de la Défense qui a la tutelle administrative du tribunal militaire. Ahmed Abba est poursuivi par-devant cette juridiction depuis février 2016 pour complicité d’actes de terrorisme et non-dénonciation d’actes de terrorisme. Une dizaine d’audiences après l'ouverture de ce procès, aucune preuve n’a été versée à sa charge et aucun témoin non plus n’a été présenté au tribunal.
Mardi sur nos antennes, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a réitéré la demande de la France de libérer Ahmed Abba.
Un mois de plus qu'Ahmed Abba passera en prison. Voilà comment nous réagissons. Depuis maintenant 16 mois, notre correspondant en langue haussa à Maroua est emprisonné. D'abord en secret, ensuite dans un processus judiciaire qui dure depuis plus d'un an. Nous sommes convaincus de son innocence, le dossier est vide. Les expertises qui ont été demandées et pour lesquelles un nouveau délai a été donné, vont être faites sur du matériel qui a été déjà été fouillé. Donc pour nous, c'est un délai encore trop long pour qu'un homme innocent reste en prison. Et nous demandons, comme l'ont fait nos avocats lors de cette audience, la relaxe d'Ahmed Abba, sa remise ne liberté. 17 mois de prison à la date de la prochaine audience c'est beaucoup trop long pour un innocent.
Dans l’intervalle, les experts devraient avoir déposé leur rapport au tribunal. Ils disposent pour cela encore d’une dizaine de jours, soit le 18 décembre, délai de rigueur. Les avocats de la défense ont indiqué que si à échéance, ce rapport d’expertise n’était toujours pas disponible, ils introduiraient auprès du juge une demande de relaxe pure et simple d’Ahmed Abba.
Une démarche similaire notamment au recours pour l’arrêt des poursuites a par ailleurs été engagée auprès du ministre de la Défense qui a la tutelle administrative du tribunal militaire. Ahmed Abba est poursuivi par-devant cette juridiction depuis février 2016 pour complicité d’actes de terrorisme et non-dénonciation d’actes de terrorisme. Une dizaine d’audiences après l'ouverture de ce procès, aucune preuve n’a été versée à sa charge et aucun témoin non plus n’a été présenté au tribunal.
Mardi sur nos antennes, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a réitéré la demande de la France de libérer Ahmed Abba.
Un mois de plus qu'Ahmed Abba passera en prison. Voilà comment nous réagissons. Depuis maintenant 16 mois, notre correspondant en langue haussa à Maroua est emprisonné. D'abord en secret, ensuite dans un processus judiciaire qui dure depuis plus d'un an. Nous sommes convaincus de son innocence, le dossier est vide. Les expertises qui ont été demandées et pour lesquelles un nouveau délai a été donné, vont être faites sur du matériel qui a été déjà été fouillé. Donc pour nous, c'est un délai encore trop long pour qu'un homme innocent reste en prison. Et nous demandons, comme l'ont fait nos avocats lors de cette audience, la relaxe d'Ahmed Abba, sa remise ne liberté. 17 mois de prison à la date de la prochaine audience c'est beaucoup trop long pour un innocent.
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