Nicolas Tiangaye, le 5 janvier 2013 à Bangui. AFP/ SIA KAMBOU
Depuis une semaine, l'avocat Nicolas Tiangaye plaide pour son pays, la République centrafricaine. Et la tâche n'est pas moins ardue que de défendre Bokassa ou Bozizé, comme il l'a fait par le passé.
Afrique du Sud : tourner la page
Avec Jacob Zuma, le Premier ministre centrafricain dit être parvenu à tourner la page de la mort des soldats sud-africains. Signe de la bonne volonté de Pretoria : une ambassade devrait ouvrir à Bangui.
Union européenne : de l'aide, mais conditionnée
Avec l'Union européenne, quelques jours plus tôt, le défi était financier. À Bruxelles, Nicolas Tiangaye a fait bonne impression, mais il n'a obtenu que des engagements conditionnés. L'aide européenne, qui est de près de 40 millions d'euros par an, se poursuivra à condition que la sécurité revienne.
France : soutien affiché, mais inquiétudes persistantes
À Paris, le son de cloche a été sensiblement le même. La France estime que Nicolas Tiangaye est l'homme sur qui il faut s'appuyer. Mais elle ne lui donne pour autant pas un blanc seing. Preuve de l'inquiétude de l'ex-puissance coloniale, alors que le Premier ministre centrafricain demande à ce que les militaires français participent à la sécurisation de Bangui, les ressortissants français, et notamment les investisseurs, se voient discrètement conseillés par leur ambassade de plier bagage.
Les caisses de l'Etat sont vides
Nicolas Tiangaye revient donc avec une somme d'urgences à gérer. La première sera le paiement des fonctionnaires, qui attendent leurs salaires depuis début mars. Selon une bonne source, l'argent qui avait été initialement provisionné pour les opérations de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) pourrait servir à cet effet. À moins que les pays de la région, qui se retrouveront cette semaine à Brazzaville, mettent en urgence la main à la poche.
Source: RFI
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Avec Jacob Zuma, le Premier ministre centrafricain dit être parvenu à tourner la page de la mort des soldats sud-africains. Signe de la bonne volonté de Pretoria : une ambassade devrait ouvrir à Bangui.
Union européenne : de l'aide, mais conditionnée
Avec l'Union européenne, quelques jours plus tôt, le défi était financier. À Bruxelles, Nicolas Tiangaye a fait bonne impression, mais il n'a obtenu que des engagements conditionnés. L'aide européenne, qui est de près de 40 millions d'euros par an, se poursuivra à condition que la sécurité revienne.
France : soutien affiché, mais inquiétudes persistantes
À Paris, le son de cloche a été sensiblement le même. La France estime que Nicolas Tiangaye est l'homme sur qui il faut s'appuyer. Mais elle ne lui donne pour autant pas un blanc seing. Preuve de l'inquiétude de l'ex-puissance coloniale, alors que le Premier ministre centrafricain demande à ce que les militaires français participent à la sécurisation de Bangui, les ressortissants français, et notamment les investisseurs, se voient discrètement conseillés par leur ambassade de plier bagage.
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Nicolas Tiangaye revient donc avec une somme d'urgences à gérer. La première sera le paiement des fonctionnaires, qui attendent leurs salaires depuis début mars. Selon une bonne source, l'argent qui avait été initialement provisionné pour les opérations de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) pourrait servir à cet effet. À moins que les pays de la région, qui se retrouveront cette semaine à Brazzaville, mettent en urgence la main à la poche.
Source: RFI
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