Les plus hautes autorités sud-africaines semblaient lancer des signaux contradictoires, ces dernières heures, sur l’envoi éventuel de troupes en Centrafrique.
D’un côté, le président Jacob Zuma, dans un entretien à l’agence Bloomberg, semblait plaider pour un retour des soldats sud-africains à Bangui, affirmant que, si l’Afrique du Sud n’y allait pas, elle ne pourrait pas poursuivre sa politique. Sa ministre des Affaires étrangères avait dit un peu plus tôt dans la semaine que les leaders régionaux avaient demandé à l’Afrique du Sud de revenir.
L'Afrique du Sud n'agira pas seule
Mais de l’autre côté, devant le Parlement, le vice-président sud-africain, Kgalema Motlanthe, a affirmé solennellement que le gouvernement sud-africain ne prévoyait pas de renvoyer des hommes en territoire centrafricain.
Pour le porte-parole de la présidence, il n’y a là aucune contradiction. Pour le moment, il n’y a pas de plan pour un redéploiement : l’Afrique du Sud ne renverra des hommes que si les leaders d'Afrique centrale ou l’Union africaine le lui demandent formellement.
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