Le dernier sommet de la CEEAC consacré à la République centrafricaine avait dessiné les contours de la transition. Mais depuis l’installation de Michel Djotodia, président de la Transition et de Nicolas Tiangaye, Premier ministre, la situation sécuritaire s’est dégradée.
Les exactions reprochées aux membres de la Seleka, la coalition rebelle qui a permis au chef de l’Etat centrafricain d’arriver au pouvoir, ont poussé les populations à se révolter. On a frôlé la guerre civile en Centrafrique à la fin de l’été dernier.
Une situation qui a obligé la France à lancer un appel à la Communauté internationale fin septembre à l’Onu, pour mettre fin à ce qui risque de conduire à la «somalisation» de la République centrafricaine.
Une force africaine, la Misca -en cours de déploiement- devait remplacer la force régionale, la Fomac. L’opérationnalisation de cette nouvelle force, des mesures politiques pour éloigner le risque des conflits intercommunautaires et les préparatifs des prochaines élections sont sans doute dans les attendus de ce 5ème sommet extraordinaire consacré à la République centrafricaine.
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale
-
Mauritanie: Nouakchott dénonce à nouveau les tensions à la frontière malienne
-
Côte d'Ivoire: découverte du plus grand gisement d'or du pays
-
Burkina Faso: manifestations devant l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou
-
RDC: huit militaires condamnés à mort pour «lâcheté» et «fuite devant l'ennemi»