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Ces zones d'ombres qui entachent la version incriminant le détenu dans l'accident provoqué par le véhicule de la gendarmerie

Il y a de quoi s'interroger en lisant la version relayée dans la presse à propos de l'accident survenu vendredi sur l'autoroute à péage. Un détenu qui a pu avoir accès au chauffeur du véhicule qui procédait à son transfèrement, pour l'étrangler avec ses menottes jusqu'à ce qu'il perde le contrôle de sa direction, malgré toutes les dispositions sécuritaires prises dans ce genre d'opération... Depuis sa page Facebook, l'expert en communication Abdoul Khadre Lo s'interroge.



Ces zones d'ombres qui entachent la version incriminant le détenu dans l'accident provoqué par le véhicule de la gendarmerie
"Nulle envie de polémiquer avec la gendarmerie qui est un corps de l’armée que nous respectons énormément.
Cependant la version lue dans la presse de ce matin sur l’accident survenue hier sur l’autoroute nous interpelle au plus haut point.
Je ne voulais pas entrer dans les détails dans mon post d’hier mais une mise au point s’impose maintenant. Un des membres de notre club de motos est un témoin oculaire de la scène et est le premier arrivé sur les lieux. Il a même porté secours à un des gendarmes en brisant la vitre qui coinçait son bras et en l’aidant à s’extirper du véhicule (pas un pick-up, comme rapporté par la presse). Il y a eu une vive altercation entre notre ami (très choqué parce qu’il venait de voir) et le gendarme chauffeur parce qu’il ne comprenait pas pourquoi ce dernier roulait en sens inverse. 
D’après la presse donc, un détenu aurait tenté d’étrangler un gendarme ou de se sauver et c’est ce qui aurait provoqué l’accident. Nous ne sommes pas enquêteurs mais cela pose 2 questions :
1- Les détenus menottées peuvent-ils accéder aussi facilement aux gendarmes? N’y a-t-il pas une grille de protection entre eux et le chauffeur assis devant?
2- Même si cela était vrai, cela n’explique toujours pas pourquoi le véhicule roulait en sens inverse. 
La gendarmerie nationale a les coordonnées de notre ami. Si elle veut tirer cette affaire au clair, elle peut le contacter. Je suppose que les détenus qui étaient dans la voiture peuvent également raconter ce qui s’est passé. Ce n’est pas parce qu’ils sont aux arrêts que leur parole ne vaut rien.
Encore une fois, nous sommes des usagers de la route et ne voulons pas que notre vie soit mise en danger. 
Nous réclamons la vérité dans cette affaire. Rien de plus.", a-t-il écrit sur sa page Facebook

 



Samedi 10 Mars 2018 - 15:13


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