Le Honduras et la Chine multiplient les signes de reconnaissance. Le 6 juin s'ouvrait à Tegucigalpa l'ambassade de Chine (installée provisoirement dans un hôtel), la présidente hondurienne Xiomara Castro est depuis vendredi et jusqu'au 14 juin en visite d'Etat en Chine, et ce dimanche a été ouverte officiellement la représentation diplomatique hondurienne en Chine, en présence du ministre hondurien des Affaires étrangères, Enrique Reina. Selon lui, son pays, situé entre l'océan Atlantique et Pacifique, pourrait jouer un rôle clé dans le projet chinois des Nouvelles routes de la soie.
Le Honduras a nommé M. Salvador Moncada, un des plus éminents chercheurs en médecine au monde qui a vécu plusieurs années à Londres, comme ambassadeur à Pékin. Un choix déjà approuvé par la Chine. Durant sa visite, madame Castro doit rencontrer le président xi Jinping et signer de nombreux accords de coopération économique et scientifique.
La Chine et le Honduras ont noué des relations diplomatiques le 26 mars, en même temps que Tegucigalpa rompait avec Taïwan -après 82 ans de relations diplomatiques-, comme l'exige Pékin dans de telles circonstances au nom du principe d' « une seule Chine ». Pékin, avant même la conclusion d'un accord de libre-commerce entre les deux pays, avait autorisé l'exportation vers la Chine de plusieurs produits agroalimentaires du Honduras, tels que des melons, des crevettes ou des bananes. Et il se murmurait qu'un gros chèque de dix milliards de dollars aurait convaincu le Honduras de changer d'alliance. Lorsque le Honduras s'est rallié à Chine, il a justifié cette décision par des « besoins économiques » : les trois quarts des Honduriens vivent sous le seuil de pauvreté.
Le Honduras est le cinquième pays d'Amérique centrale -après le Nicaragua en décembre 2021- à rompre ses relations avec l'île en faveur de Pékin depuis 2007. En Amérique centrale, seuls le Guatemala et le Belize continuent d'avoir des relations avec Taïwan, des pays qu'a visités en avril dernier la présidente taïwanaise.
Le Honduras a nommé M. Salvador Moncada, un des plus éminents chercheurs en médecine au monde qui a vécu plusieurs années à Londres, comme ambassadeur à Pékin. Un choix déjà approuvé par la Chine. Durant sa visite, madame Castro doit rencontrer le président xi Jinping et signer de nombreux accords de coopération économique et scientifique.
La Chine et le Honduras ont noué des relations diplomatiques le 26 mars, en même temps que Tegucigalpa rompait avec Taïwan -après 82 ans de relations diplomatiques-, comme l'exige Pékin dans de telles circonstances au nom du principe d' « une seule Chine ». Pékin, avant même la conclusion d'un accord de libre-commerce entre les deux pays, avait autorisé l'exportation vers la Chine de plusieurs produits agroalimentaires du Honduras, tels que des melons, des crevettes ou des bananes. Et il se murmurait qu'un gros chèque de dix milliards de dollars aurait convaincu le Honduras de changer d'alliance. Lorsque le Honduras s'est rallié à Chine, il a justifié cette décision par des « besoins économiques » : les trois quarts des Honduriens vivent sous le seuil de pauvreté.
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