En plein Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, Emmanuel Macron est revenu sur la lutte contre le réchauffement climatique indissociable de la lutte contre la pauvreté.
Alors que le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial se tient depuis ce jeudi 22 juin 2023 et jusqu’à ce soir, Emmanuel Macron a donné une interview à franceinfo, RFI et France 24, ce vendredi matin.
À l’initiative de ce Sommet de Paris, Emmanuel Macron avait, dans la journée, appelé à un « choc de financement public » face au dérèglement climatique et à la pauvreté qui minent le développement des pays du sud.
« Ce n’est pas un sommet de plus »
Le but du Sommet : dégager les milliards de dollars indispensables à la transition énergétique et à l’adaptation des pays vulnérables au réchauffement de la planète, tout en faisant évoluer les structures financières internationales nées au lendemain de la deuxième guerre mondiale.
« Ce n’est pas un sommet de plus », a lancé le chef de l’État au début de cet entretien. « Ce sont des actions très concrètes », assure-t-il. Selon lui, il ne faut pas dissocier lutte contre le réchauffement climatique et lutte contre la pauvreté.
« L’objectif c’est de réunir les dirigeants de tous les continents. On vit un moment de fracture et on ne peut régler aucun problème si le monde se divise », justifie Emmanuel Macron.
« Des actions très concrètes »
Assurant d’avoir déjà mis en place des actions concrètes, le chef de l’État en a listé plusieurs.
« On finalise les 100 milliards d’euros pour le climat, du Nord vers le Sud (promesse datant de 2009) », utilise-t-il en exemple. Il annonce que cette mesure sera effective et totale dès cette année.
Avant de parler du Sénégal, en finançant (avec un groupe de pays riches et de banques de développement) à hauteur de 2,5 milliards d’euros pour développer ses énergies renouvelables à hauteur de 40 % de son mix énergétique en 2030.
Le président de la République regrette qu’en Europe, « des pays rouvrent des centrales à charbon ». « C’est aberrant »
« On doit restructurer la dette »
Balayant l’idée d’annuler la dette, Emmanuel Macron appelle à la restructurer « beaucoup mieux ». Exemple ce jeudi, puisque les pays créanciers de la Zambie, dont la Chine, se sont mis enfin d’accord pour restructurer une partie de sa dette.
Mais « ce cadeau, ce n’est pas pour que les mêmes pays aillent contracter une dette auprès de la Chine », appuie le président de la République.
Les pays développés doivent « accepter de dépenser plus » estime le locataire de l’Élysée. Et aussi d’évoquer les financements privés pour lutter contre le réchauffement climatique.
Quid de l’action de la France ?
Questionné sur l’action climatique de la France, le Président a assuré que « nous respectons nos engagements de baisse d’émissions », précise-t-il, évoquant les avoir divisés par deux.
On fait des efforts en France et d'ailleurs ça nous est reconnu puisque l'inaction climatique valait pour la France sur la période 2015-2018. Je le rappelle toujours. Depuis, nous n'avons pas été condamnés pour inaction climatique.
« Nous avons doublé nos réductions d’émissions CO2 et nous respectons nos engagements de baisse d’émissions, ce qui est, au final, le plus important », ajoute-t-il.
« La France a un effet d’entraînement de toute la planète », expose Emmanuel Macron, qui multiplie les initiatives.
Un ISF climatique ?
« Il faut une taxation internationale qui finance » la lutte contre le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté, refusant de mettre en place un impôt sur la fortune climatique.
Il appelle les autres pays à taxer les billets d’avion, comme c’est le cas en France. « Si on le fait seul, ça ne marche pas. »
Emmanuel Macron a plaidé sur la mise en place d’une taxe internationale sur les émissions de carbone de l’industrie du transport maritime, qui pourrait notamment permettre de financer la transition climatique des pays du Sud.
La Russie absente
En raison de la guerre en Ukraine, la Russie est la grande absente du Sommet. Emmanuel Macron juge qu’il faut « d’abord que la Russie arrête la guerre et respecte le droit international ». Russie qu’il qualifie de « puissance déstabilisatrice en Afrique », avec la présence notamment de la milice Wagner.
Alors que le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial se tient depuis ce jeudi 22 juin 2023 et jusqu’à ce soir, Emmanuel Macron a donné une interview à franceinfo, RFI et France 24, ce vendredi matin.
À l’initiative de ce Sommet de Paris, Emmanuel Macron avait, dans la journée, appelé à un « choc de financement public » face au dérèglement climatique et à la pauvreté qui minent le développement des pays du sud.
« Ce n’est pas un sommet de plus »
Le but du Sommet : dégager les milliards de dollars indispensables à la transition énergétique et à l’adaptation des pays vulnérables au réchauffement de la planète, tout en faisant évoluer les structures financières internationales nées au lendemain de la deuxième guerre mondiale.
« Ce n’est pas un sommet de plus », a lancé le chef de l’État au début de cet entretien. « Ce sont des actions très concrètes », assure-t-il. Selon lui, il ne faut pas dissocier lutte contre le réchauffement climatique et lutte contre la pauvreté.
« L’objectif c’est de réunir les dirigeants de tous les continents. On vit un moment de fracture et on ne peut régler aucun problème si le monde se divise », justifie Emmanuel Macron.
« Des actions très concrètes »
Assurant d’avoir déjà mis en place des actions concrètes, le chef de l’État en a listé plusieurs.
« On finalise les 100 milliards d’euros pour le climat, du Nord vers le Sud (promesse datant de 2009) », utilise-t-il en exemple. Il annonce que cette mesure sera effective et totale dès cette année.
Avant de parler du Sénégal, en finançant (avec un groupe de pays riches et de banques de développement) à hauteur de 2,5 milliards d’euros pour développer ses énergies renouvelables à hauteur de 40 % de son mix énergétique en 2030.
Le président de la République regrette qu’en Europe, « des pays rouvrent des centrales à charbon ». « C’est aberrant »
« On doit restructurer la dette »
Balayant l’idée d’annuler la dette, Emmanuel Macron appelle à la restructurer « beaucoup mieux ». Exemple ce jeudi, puisque les pays créanciers de la Zambie, dont la Chine, se sont mis enfin d’accord pour restructurer une partie de sa dette.
Mais « ce cadeau, ce n’est pas pour que les mêmes pays aillent contracter une dette auprès de la Chine », appuie le président de la République.
Les pays développés doivent « accepter de dépenser plus » estime le locataire de l’Élysée. Et aussi d’évoquer les financements privés pour lutter contre le réchauffement climatique.
Quid de l’action de la France ?
Questionné sur l’action climatique de la France, le Président a assuré que « nous respectons nos engagements de baisse d’émissions », précise-t-il, évoquant les avoir divisés par deux.
On fait des efforts en France et d'ailleurs ça nous est reconnu puisque l'inaction climatique valait pour la France sur la période 2015-2018. Je le rappelle toujours. Depuis, nous n'avons pas été condamnés pour inaction climatique.
« Nous avons doublé nos réductions d’émissions CO2 et nous respectons nos engagements de baisse d’émissions, ce qui est, au final, le plus important », ajoute-t-il.
« La France a un effet d’entraînement de toute la planète », expose Emmanuel Macron, qui multiplie les initiatives.
Un ISF climatique ?
« Il faut une taxation internationale qui finance » la lutte contre le réchauffement climatique et la lutte contre la pauvreté, refusant de mettre en place un impôt sur la fortune climatique.
Il appelle les autres pays à taxer les billets d’avion, comme c’est le cas en France. « Si on le fait seul, ça ne marche pas. »
Emmanuel Macron a plaidé sur la mise en place d’une taxe internationale sur les émissions de carbone de l’industrie du transport maritime, qui pourrait notamment permettre de financer la transition climatique des pays du Sud.
La Russie absente
En raison de la guerre en Ukraine, la Russie est la grande absente du Sommet. Emmanuel Macron juge qu’il faut « d’abord que la Russie arrête la guerre et respecte le droit international ». Russie qu’il qualifie de « puissance déstabilisatrice en Afrique », avec la présence notamment de la milice Wagner.
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