C'est une valse des plus hauts gradés qui entraîne une cascade de mouvements au sein des forces de sécurité. Selon une règle de l'institution, un gradé a l'autorité que lui confère son ancienneté. Autrement dit, le commandant en chef doit être la personne avec le plus d'ancienneté. De ce fait, avec la nomination d'un nouvel état-major, tous les subalternes qui avaient une ancienneté supérieure ou égale doivent démissionner. Avec la nomination de ce nouvel état-major, le nouveau pouvoir a précipité le départ de vingt généraux de la police et de dix dans l'armée.
À la tête de la police, le général Henry Armando Sanabria succède au général Jorge Luis Vargas. Yackeline Navarro Ordóñez devient son numéro deux. Elle a intégré les forces de police au début des années 1990, ce qui explique le nombre important de départs dans les forces de police, selon les observateurs. Interrogé sur ces départs massifs, Gustavo Petro a reconnu que « dans ce processus, il y a toujours des degrés d'injustice, je ne vais pas dire que ce sont des décisions parfaites ».
Le nouvel état-major des Forces armées sera commandé par le major-général Helder Fernán Giraldo, 55 ans, qui a notamment été en charge de la surveillance de la frontière avec le Venezuela. Il succède au général Luis Fernando Navarro. Luis Mauricio Ospina succède au major-général Carlos Iván Moreno Ojeda. Le vice-amiral Francisco Hernando Cubides succède à l'amiral Gabriel Alfonso Pérez à la tête de la Marine et dans l'armée de l'Air, le major-général Luis Carlos Córdoba succède au général Pablo García.
Repenser les missions de l'institution sécuritaire
Premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, Gustavo Petro, avait promis pendant sa campagne électorale de réformer l'armée -une armée circonspecte à l'idée que l'ancien guérillero du M19 allait occuper le palais présidentiel-, souvent décriée pour son usage de la force disproportionné lors de manifestations ou envers les groupes armés du pays. Vingt huit personnes avaient été tuées par les forces de l'ordre en 2021. La violence de la répression lors de ce mouvement social avait été telle que la Commission interaméricaine des droits de l'homme avait diligenté une mission. De même la politique du chiffre des forces de sécurité dans la lutte contre les mouvements de guérilla (les « faux positifs ») a conduit à de nombreuses exactions contre les populations civiles.
« Nous sommes face à un changement, un changement des mentalités, le gouvernement a changé, les stratégies changent », a exprimé le nouveau président colombien. Les antécédents des nouveaux commandants des forces armées montrent « zéro corruption, zéro violation des droits fondamentaux, du moins d'après les informations que nous avons obtenues », a-t-il ajouté.
À la tête de la police, le général Henry Armando Sanabria succède au général Jorge Luis Vargas. Yackeline Navarro Ordóñez devient son numéro deux. Elle a intégré les forces de police au début des années 1990, ce qui explique le nombre important de départs dans les forces de police, selon les observateurs. Interrogé sur ces départs massifs, Gustavo Petro a reconnu que « dans ce processus, il y a toujours des degrés d'injustice, je ne vais pas dire que ce sont des décisions parfaites ».
Le nouvel état-major des Forces armées sera commandé par le major-général Helder Fernán Giraldo, 55 ans, qui a notamment été en charge de la surveillance de la frontière avec le Venezuela. Il succède au général Luis Fernando Navarro. Luis Mauricio Ospina succède au major-général Carlos Iván Moreno Ojeda. Le vice-amiral Francisco Hernando Cubides succède à l'amiral Gabriel Alfonso Pérez à la tête de la Marine et dans l'armée de l'Air, le major-général Luis Carlos Córdoba succède au général Pablo García.
Repenser les missions de l'institution sécuritaire
Premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, Gustavo Petro, avait promis pendant sa campagne électorale de réformer l'armée -une armée circonspecte à l'idée que l'ancien guérillero du M19 allait occuper le palais présidentiel-, souvent décriée pour son usage de la force disproportionné lors de manifestations ou envers les groupes armés du pays. Vingt huit personnes avaient été tuées par les forces de l'ordre en 2021. La violence de la répression lors de ce mouvement social avait été telle que la Commission interaméricaine des droits de l'homme avait diligenté une mission. De même la politique du chiffre des forces de sécurité dans la lutte contre les mouvements de guérilla (les « faux positifs ») a conduit à de nombreuses exactions contre les populations civiles.
« Nous sommes face à un changement, un changement des mentalités, le gouvernement a changé, les stratégies changent », a exprimé le nouveau président colombien. Les antécédents des nouveaux commandants des forces armées montrent « zéro corruption, zéro violation des droits fondamentaux, du moins d'après les informations que nous avons obtenues », a-t-il ajouté.
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