Le président de la CNLCC au milieu en habit tranditionnel
La Commission Nationale de lutte contre la Corruption et la Concussion (CNLCC) n’a pas les moyens de ses ambitions. Elle ne peut que constater et dénoncer les cas de corruption. Le président de la commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion (CNLCC), Mamadou Amadou Bâ a fait savoir : «on attend que la population fasse elle même des réclamations sur des cas de corruption, mais ce n’est pas à nous d’aller directement porter plainte sans qu’il ait un plaignant». Si la commission est saisie, elle peut réagir déclare Mamadou Amadou Ba.
Apostrophé sur les scandales de titres fonciers, dont la presse a fait écho, M. Ba a souligné que «la commission ne dispose pas de plein pouvoir pour s’immiscer dans certains domaines. Nos pouvoirs se limitent à dénoncer un cas de corruption et à rendre compte au chef de l’Etat», a martelé.
Le service des passeports et des titres de voyage semble être l’un des démembrements de l’administration sénégalaise les plus corrompus. Toutefois, ce service rattaché à la direction de la police des étrangers et des titres de voyage se présente blanc comme neige. Installé en mode numérique depuis 2008, les activités de ce service sont sous automatisation, une chose qui ne permet pas, selon le directeur, la corruption. En visite de travail ce mercredi 24 juin 2009, la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et la Concussion, a passé en revue tous les départements où peut sévir la corruption. C’est ainsi pendant deux tours d’horloge, les membres de la commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion et la presse, guidés par le commissaire Codé Mbengue ont fouiné les locaux des services des passeports. Des bureaux primaires où s’effectuent les formalités relatives aux dépôts aux bureaux de validation et de production, en passant par la direction de la police étrangère. La Commission de Lutte contre la non transparence se dit séduit par la qualité et le système de travail bien organisé de ses fonctionnaires de l’Etat.
Selon le commissaire Codé Mbengue, directeur du service des passeports : «il ne peut pas y avoir de fraude sur le passeport numérisé car avec la biométrie seules les empreintes des concernés, peuvent être identifiées». Interpellé sur les cas de corruption dont la presse fait état, le commissaire a déclaré que «la presse est libre de faire des enquêtes dans ce cadre, seulement il ne peut pas y avoir ces cas de non transparence car tout est sécurisé, et les données personnelles sont nécessaires. Il suffit uniquement d’acheter sa quittance au niveau du service des domaines et de demander un rendez vous».
La population doit savoir que nous sommes à leur disposition, il est même plus rapide de passer par la voie normale que de surpasser les voies, a poursuivi le commissaire. La gratuité du passeport est un droit pour tous les citoyens, la personne n’a pas besoins de payer un intermédiaire.
D’autres visites sont prévues par la commission sur les différentes structures de l’Etat où la corruption est décriée par la population.
Apostrophé sur les scandales de titres fonciers, dont la presse a fait écho, M. Ba a souligné que «la commission ne dispose pas de plein pouvoir pour s’immiscer dans certains domaines. Nos pouvoirs se limitent à dénoncer un cas de corruption et à rendre compte au chef de l’Etat», a martelé.
Le service des passeports et des titres de voyage semble être l’un des démembrements de l’administration sénégalaise les plus corrompus. Toutefois, ce service rattaché à la direction de la police des étrangers et des titres de voyage se présente blanc comme neige. Installé en mode numérique depuis 2008, les activités de ce service sont sous automatisation, une chose qui ne permet pas, selon le directeur, la corruption. En visite de travail ce mercredi 24 juin 2009, la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et la Concussion, a passé en revue tous les départements où peut sévir la corruption. C’est ainsi pendant deux tours d’horloge, les membres de la commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion et la presse, guidés par le commissaire Codé Mbengue ont fouiné les locaux des services des passeports. Des bureaux primaires où s’effectuent les formalités relatives aux dépôts aux bureaux de validation et de production, en passant par la direction de la police étrangère. La Commission de Lutte contre la non transparence se dit séduit par la qualité et le système de travail bien organisé de ses fonctionnaires de l’Etat.
Selon le commissaire Codé Mbengue, directeur du service des passeports : «il ne peut pas y avoir de fraude sur le passeport numérisé car avec la biométrie seules les empreintes des concernés, peuvent être identifiées». Interpellé sur les cas de corruption dont la presse fait état, le commissaire a déclaré que «la presse est libre de faire des enquêtes dans ce cadre, seulement il ne peut pas y avoir ces cas de non transparence car tout est sécurisé, et les données personnelles sont nécessaires. Il suffit uniquement d’acheter sa quittance au niveau du service des domaines et de demander un rendez vous».
La population doit savoir que nous sommes à leur disposition, il est même plus rapide de passer par la voie normale que de surpasser les voies, a poursuivi le commissaire. La gratuité du passeport est un droit pour tous les citoyens, la personne n’a pas besoins de payer un intermédiaire.
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