C’est à plus de 5 000 km de distance que l’ex-couple présidentiel sera jugé. L’un, Laurent Gbagbo, sera jugé à une date qui n’est pas encore déterminée par la Cour pénale internationale (CPI), aux Pays Bas. L’autre, Simone Gbagbo, sera jugée le 22 octobre prochain par une Cour d’assises composée de trente-six jurés qui viennent d’être désignés à Abidjan.
Selon l’un des avocats de l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo ne sera pas seule dans le box des accusés. Quatre-vingt-dix prévenus, proches personnalités de l’ancien chef de l’Etat devront comparaître pour répondre de leurs agissements lors de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait 3 000 morts de part et d’autre des deux camps.
Simone Gbagbo sera jugée par la justice de la Côte d’Ivoire alors que la CPI continue de demander, en vain, son transfert à La Haye pour répondre des accusations de crimes contre l’humanité. Abidjan refuse, cependant, cette option en avançant que la justice du pays est parfaitement apte à juger celle qui fût longtemps surnommée la dame de fer de la Côte d’Ivoire.
Face aux interrogations de la CPI quant aux capacités de l’appareil judiciaire ivoirien, des procès verbaux des interrogatoires de Simone Gbagbo, conduits par le doyen des juges d’instruction, auraient été produits auprès de la CPI pour attester du sérieux de la procédure. Procès verbaux à propos desquels la CPI n’aura pas eu le temps de se prononcer.
Selon l’un des avocats de l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo ne sera pas seule dans le box des accusés. Quatre-vingt-dix prévenus, proches personnalités de l’ancien chef de l’Etat devront comparaître pour répondre de leurs agissements lors de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait 3 000 morts de part et d’autre des deux camps.
Simone Gbagbo sera jugée par la justice de la Côte d’Ivoire alors que la CPI continue de demander, en vain, son transfert à La Haye pour répondre des accusations de crimes contre l’humanité. Abidjan refuse, cependant, cette option en avançant que la justice du pays est parfaitement apte à juger celle qui fût longtemps surnommée la dame de fer de la Côte d’Ivoire.
Face aux interrogations de la CPI quant aux capacités de l’appareil judiciaire ivoirien, des procès verbaux des interrogatoires de Simone Gbagbo, conduits par le doyen des juges d’instruction, auraient été produits auprès de la CPI pour attester du sérieux de la procédure. Procès verbaux à propos desquels la CPI n’aura pas eu le temps de se prononcer.
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