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Côte d'Ivoire : le camp Ouattara hausse le ton face à Laurent Gbagbo


Rédigé le Jeudi 23 Décembre 2010 à 09:01 | Lu 733 commentaire(s)


Les ultimatums et les sanctions internationales se multiplient contre Laurent Gbagbo, le président reconnu par le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire, mais ce dernier reste inflexible : il n'a pas l'intention de quitter le pouvoir. Son discours télévisé, au soir du mardi 21 décembre 2010, n'a pas calmé le jeu. A tel point que Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, celui dont la communauté internationale reconnaît la victoire lors de la présidentielle du 28 novembre, a demandé mercredi 22 décembre 2010 à l’ONU, à l’Union européenne et à la Cédéao d'utiliser la force pour déloger le président sortant du pouvoir.


Côte d'Ivoire : le camp Ouattara hausse le ton face à Laurent Gbagbo
Les armes ne parlent pas, alors entre les deux camps rivaux on se livre à une guerre des mots. En réponse à Laurent Gbagbo qui dit que la porte est ouverte pour le dialogue à condition que sa légitimité au pouvoir soit reconnue par ses adversaires, Guillaume Soro hausse le ton et considère qu’il n’est plus temps de parler mais d’agir. Pour le Premier ministre d’Alassane Ouattara, désormais la seule option pour déloger Laurent Gbagbo du fauteuil présidentiel, c’est la force.

Mais si le patron des Forces nouvelles se dit prêt à la confrontation militaire, il se garde de bien de mettre ses troupes en première ligne. Pour lui, c’est à la communauté internationale et en premier lieu à la Cédéao ou à l’Union africaine d’envoyer des soldats pour matérialiser dans les faits la victoire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle.

En fait, en Côte d’Ivoire, aucun des deux camps ne semble aujourd’hui prêt à se lancer tête baissée dans une offensive militaire incertaine. « Les deux parties savent que c’est un fusil à un coup et qu’il vaut mieux ne pas rater la cible au risque de tout perdre », explique une bonne source. Dans ces conditions, Laurent Gbagbo mise sur un retour progressif à la normalité et sur d’éventuelles divisions au sein de la communauté africaine qui bloqueront l’envoi d’une force.

Alassane Ouattara, lui, espère que les chefs d’Etat de la région ne l’abandonneront pas si près du but. Si tel était le cas, restera alors l’option très incertaine de l’étranglement économique de son rival et ennemi.

Les sanctions internationales visent Laurent Gbagbo

Ce mercredi, sont entrées en vigueur les sanctions européennes, des interdictions de visas pour Laurent Gbagbo et 18 de ses proches. Sont concernés notamment, son épouse Simone Gbagbo, ainsi que des membres du premier cercle, comme Désiré Tagro et le patron de la RTI, le chef de la Garde Républicaine, ou celui des unités spéciales.

La Banque mondiale a, d’ores et déjà, gelé tous ces financements à la Côte d’Ivoire et a confirmé avoir fermé son bureau dans le pays. La Banque mondiale qui est suivie par les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), qui ont décidé, eux aussi, de geler tous les crédits octroyés à Abidjan.

Et pendant ce temps, le Conseil de sécurité de l'ONU a officiellement reconnu comme représentant de la Côte d'Ivoire, l'ambassadeur désigné par Alassane Ouatarra, Youssouf Bamba.

Vendredi 24 décembre, les membres de la Cédéao se doivent se réunir à Abuja au Nigeria pour parler de la crise ivoirienne. Le Nigeria, pour sa part, appelle Laurent Gbagbo à remettre le pouvoir à Alassane Ouattara. Abuja a annoncé l'évacuation du personnel de son ambassade à Abidjan. Un obus a été découvert dans le bâtiment.

L'Angola prône une politique de non ingérence vis-à-vis de la Côte d’Ivoire

C'est au cours d'une visite à Bissau en Guinée que le ministre angolais des Affaires étrangères a déclaré à l'AFP que son pays prônait une politique de « non ingérence de la communauté internationale dans les divergences électorales en Côte d'Ivoire ».

« Il faut tenir compte du fait qu'il y a une communauté (ivoirienne, ndlr) divisée sur les résultats des élections. La communauté internationale doit tenir compte de cela pour permettre qu'il y ait une ambiance de paix et non maintenir une posture radicale, a estimé Jorge Chicote ce mercredi 22 décembre 2010. Avant d'ajouter, prendre des positions extrêmes peut rendre plus difficiles les possibilités de paix dans ce pays ».
inv_afr_23_12_guillaume_soro.mp3 INV_AFR_23_12_Guillaume_SORO.mp3  (2.38 Mo)





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