■ Les bureaux de vote ont ouvert à 7h TU
Les bureaux de vote les plus ponctuels ont ouvert à 7 heures locales (et TU), et tout semble se dérouler dans le calme. En revanche, de nombreux autres n'avaient pas encore ouvert quarante-cinq minutes après le début officiel du scrutin, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.
A l’école municipale de Mondon, quartier Remblais 1 de Koumassi dans le sud d’Abidjan, où notre correspondant se trouve, on ne compte pas moins de huit bureaux de vote. Et il y avait déjà pas mal d’électeurs à l'ouverture, compte tenu de l’heure matinale, qui faisaient ce qu’on appelle « le rang », c’est-à-dire la queue pour pouvoir accomplir leur devoir électoral. « Nous sommes venus tôt pour réserver une place et voter, puis on s'en va », explique cet homme qui patiente devant un bureau.
«J'attends, et si les gens viennent, je vote»
Ils attendaient, car le personnel finissait encore de préparer le matériel : les urnes, les listes d’émargement, les bulletins de vote, mais aussi des tablettes numériques, dans lesquelles sont inscrites des données biométriques pour chaque électeur inscrit dans ce bureau de vote et qui permettront de vérifier qu’ils sont bien au bon endroit, et qu’il n’y aura donc pas de fraude ou de double vote possible.
■ Qui sont les candidats ?
Ils étaient dix en course au début de la campagne. Ce dimanche, ils ne sont que sept à se soumettre au vote des Ivoiriens, avec le retrait vendredi après-midi de Charles Konan Banny, et ceux d’Essy Amara puis de Mamadou Coulibaly, mi-octobre. Restent en lice deux femmes, Henriette Adjoa Lagou et Jacqueline Claire Kouangoua ainsi que cinq hommes, Pascal Affi N’Guessan, Siméon Kouadio Konan, Kacou Gnangbo, Bertin Konan Kouadio et Alassane Ouattara.
Présidentielle en Côte d'Ivoire: plus que sept candidats en lice
La campagne, qui s’est déroulée dans un climat plutôt serein, a été cependant inégale entre des candidats bénéficiant d’une véritable « machine » électorale (tournées, affiches géantes, concerts), tel le président sortant Alassane Ouattara, et des candidats aux moyens bien plus modestes.
■ Quels sont les enjeux de chacun ?
Pour Alassane Ouattara, le président sortant, le but est d’obtenir, dès le premier tour une reconduction de son mandat, pour gagner du temps et finir le travail commencé, a-t-il expliqué à RFI à de nombreuses reprises. Cela lui permettrait également de mettre en oeuvre une nouvelle Constitution qu'il a appelée de ses voeux.
Pour ses concurrents comme Pascal Affi N'Guessan du Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d’opposition du pays, tout comme Kouadio Konan Bertin, dit KKB, candidat indépendant, l’enjeu est de faire chuter Alassane Ouattara dans son pari du « Un coup KO », être élu au premier tour. Et s’ils réussissaient dans leur entreprise, ils prouveraient ainsi qu’il y a une opposition forte et structurée en Côte d’Ivoire.
■ Le point sur l'organisation
Il y a 6 300 142 électeurs inscrits sur les listes électorales en Côte d’Ivoire. Pour voter, ils pourront se rendre dans les 19 838 bureaux de vote que compte le pays. Sur un bulletin unique figure la photo, le nom et le logo de chaque candidat et l’électeur n’aura plus qu’à cocher sous le portrait de son favori. Reste à connaître l'ampleur de l'abstention.
Pour éviter les fraudes, outre les listes papier, les autorités ivoiriennes se sont dotées de tablettes numériques qui vérifieront l’identité de chaque inscrit et de s’assurer qu’il est bien dans le bon bureau de vote et qu’il n’a pas déjà voté dans un autre centre par ailleurs.
La Commission électorale indépendante (CEI) assure qu'elle a pris les dispositions nécessaires pour que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions dans tout le pays. « Il faut noter que ce scrutin n’est que l’aboutissement en réalité d’un long processus depuis l’enrôlement des élections jusqu’au scrutin lui-même », rappelle Issouf Doumbia, président de la CEI du Haut-Sassandra. A noter qu’outre le personnel de la CEI et les représentants des candidats, plusieurs organisations de la société civile sont en place près des isoloirs, à l'image de la Poeci.
Côte d’Ivoire: des observateurs citoyens formés pour la présidentielle
A la clôture des bureaux de vote et après le dépouillement, les résultats seront transmis immédiatement par internet à la Commission électorale à Abidjan et rapatriés physiquement par la route ou par les airs des différentes régions vers la capitale économique. Une fois les résultats du vote proclamés par la CEI - sans doute d’ici mardi précise la commission -, celle-ci les transmettra au Conseil constitutionnel pour validation définitive.
Source : Rfi.fr
Les bureaux de vote les plus ponctuels ont ouvert à 7 heures locales (et TU), et tout semble se dérouler dans le calme. En revanche, de nombreux autres n'avaient pas encore ouvert quarante-cinq minutes après le début officiel du scrutin, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.
A l’école municipale de Mondon, quartier Remblais 1 de Koumassi dans le sud d’Abidjan, où notre correspondant se trouve, on ne compte pas moins de huit bureaux de vote. Et il y avait déjà pas mal d’électeurs à l'ouverture, compte tenu de l’heure matinale, qui faisaient ce qu’on appelle « le rang », c’est-à-dire la queue pour pouvoir accomplir leur devoir électoral. « Nous sommes venus tôt pour réserver une place et voter, puis on s'en va », explique cet homme qui patiente devant un bureau.
«J'attends, et si les gens viennent, je vote»
Ils attendaient, car le personnel finissait encore de préparer le matériel : les urnes, les listes d’émargement, les bulletins de vote, mais aussi des tablettes numériques, dans lesquelles sont inscrites des données biométriques pour chaque électeur inscrit dans ce bureau de vote et qui permettront de vérifier qu’ils sont bien au bon endroit, et qu’il n’y aura donc pas de fraude ou de double vote possible.
■ Qui sont les candidats ?
Ils étaient dix en course au début de la campagne. Ce dimanche, ils ne sont que sept à se soumettre au vote des Ivoiriens, avec le retrait vendredi après-midi de Charles Konan Banny, et ceux d’Essy Amara puis de Mamadou Coulibaly, mi-octobre. Restent en lice deux femmes, Henriette Adjoa Lagou et Jacqueline Claire Kouangoua ainsi que cinq hommes, Pascal Affi N’Guessan, Siméon Kouadio Konan, Kacou Gnangbo, Bertin Konan Kouadio et Alassane Ouattara.
Présidentielle en Côte d'Ivoire: plus que sept candidats en lice
La campagne, qui s’est déroulée dans un climat plutôt serein, a été cependant inégale entre des candidats bénéficiant d’une véritable « machine » électorale (tournées, affiches géantes, concerts), tel le président sortant Alassane Ouattara, et des candidats aux moyens bien plus modestes.
■ Quels sont les enjeux de chacun ?
Pour Alassane Ouattara, le président sortant, le but est d’obtenir, dès le premier tour une reconduction de son mandat, pour gagner du temps et finir le travail commencé, a-t-il expliqué à RFI à de nombreuses reprises. Cela lui permettrait également de mettre en oeuvre une nouvelle Constitution qu'il a appelée de ses voeux.
Pour ses concurrents comme Pascal Affi N'Guessan du Front populaire ivoirien (FPI), principal parti d’opposition du pays, tout comme Kouadio Konan Bertin, dit KKB, candidat indépendant, l’enjeu est de faire chuter Alassane Ouattara dans son pari du « Un coup KO », être élu au premier tour. Et s’ils réussissaient dans leur entreprise, ils prouveraient ainsi qu’il y a une opposition forte et structurée en Côte d’Ivoire.
■ Le point sur l'organisation
Il y a 6 300 142 électeurs inscrits sur les listes électorales en Côte d’Ivoire. Pour voter, ils pourront se rendre dans les 19 838 bureaux de vote que compte le pays. Sur un bulletin unique figure la photo, le nom et le logo de chaque candidat et l’électeur n’aura plus qu’à cocher sous le portrait de son favori. Reste à connaître l'ampleur de l'abstention.
Pour éviter les fraudes, outre les listes papier, les autorités ivoiriennes se sont dotées de tablettes numériques qui vérifieront l’identité de chaque inscrit et de s’assurer qu’il est bien dans le bon bureau de vote et qu’il n’a pas déjà voté dans un autre centre par ailleurs.
La Commission électorale indépendante (CEI) assure qu'elle a pris les dispositions nécessaires pour que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions dans tout le pays. « Il faut noter que ce scrutin n’est que l’aboutissement en réalité d’un long processus depuis l’enrôlement des élections jusqu’au scrutin lui-même », rappelle Issouf Doumbia, président de la CEI du Haut-Sassandra. A noter qu’outre le personnel de la CEI et les représentants des candidats, plusieurs organisations de la société civile sont en place près des isoloirs, à l'image de la Poeci.
Côte d’Ivoire: des observateurs citoyens formés pour la présidentielle
A la clôture des bureaux de vote et après le dépouillement, les résultats seront transmis immédiatement par internet à la Commission électorale à Abidjan et rapatriés physiquement par la route ou par les airs des différentes régions vers la capitale économique. Une fois les résultats du vote proclamés par la CEI - sans doute d’ici mardi précise la commission -, celle-ci les transmettra au Conseil constitutionnel pour validation définitive.
Source : Rfi.fr
Autres articles
-
Urgent/Burkina Faso : Le Président par intérim, Capitaine Ibrahima Traoré dissout le gouvernement
-
Soudan du Sud: reprise des négociations de paix à Nairobi
-
Togo: les premières élections sénatoriales auront lieu le 2 février
-
Niger: le militant de la société civile Moussa Tchangari en garde à vue pour atteinte à la sûreté de l'État
-
Rwanda: le procès de huit opposants et d'un journaliste s'est ouvert à Kigali