L'Allemagne, entrée en récession économique en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, va assouplir ses mesures de restriction. Le pays comptait mercredi 15 avril 127 584 cas de Covid-19 et 3 254 décès, selon l'Institut Robert Koch, chargé de la veille épidémiologique.
Certains commerces pourront reprendre leur activité, ceux dont la surface n'excède pas 800 mètres carrés et tous les concessionnaires automobiles. Les écoles pourront elles commencer à rouvrir leurs portes à partir du 4 mai, en commençant par les élèves les plus âgés. Les garderies resteront en revanche fermées.
Les grands rassemblements comme les compétitions sportives ou les concerts resteront eux interdits au moins jusqu'au 31 août, a annoncé la chancelière Angela Merkel à l'issue d'une réunion avec les dirigeants des 16 États régionaux. Un "succès d'étape" "fragile"
Le "succès d'étape" de l'Allemagne contre le Covid-19 reste en effet "fragile", a mis en garde la dirigeante lors d'une conférence de presse. Les rassemblements de plus de deux personnes resteront proscrits jusqu'au 3 mai et les règles de distanciation d'au moins 1,5 mètre resteront en vigueur, a ajouté la chancelière. Pour accompagner cet assouplissement des règles, le gouvernement recommande fermement le port de masques dans les magasins et transports en commun.
Fermeture des restaurants, des commerces non essentiels, distanciations sociales... Ces mesures, qui "fonctionnent" contre l'épidémie, selon l'institut Robert Koch, ont plombé l'économie allemande.
L'Allemagne se trouve en récession "depuis mars", a en effet indiqué mercredi le ministère de l'Économie, prévenant que cette situation pourrait durer "jusqu'au milieu d'année" et tablant aussi sur une aggravation de la situation en avril.
Déjà fortement fragilisée pendant toute l'année 2019 par les tensions commerciales internationales, qui ont mis à mal les débouchés d'un modèle économique basé sur l'exportation, l'économie allemande est désormais plombée depuis plusieurs mois par la crise du coronavirus.
L'industrie automobile souffre
Le PIB allemand devrait s'effondrer de 10 % au deuxième trimestre, du jamais vu dans l'histoire récente, selon des projections communes des principaux instituts économiques, publiées la semaine dernière. Selon ces mêmes sources, le taux de chômage devrait grimper à 5,9 % de la population active, soit 2,5 millions de personnes sans emploi.
L'industrie exportatrice, pilier de l'économie allemande, est particulièrement touchée par la crise, qui atteint ses débouchés et ralentit fortement les échanges internationaux. Au sein de l'industrie, le secteur automobile est sinistré, connaissant sa pire chute en près de 30 ans en raison de la crise du coronavirus, qui, selon le patron de BMW, menace même l'existence de grands groupes.
Face à la crise, de plus en plus de voix se sont élevées en Allemagne ces dernières semaines pour alléger ces restrictions, afin de remettre rapidement sur pied l'appareil productif allemand.
Berlin a déjà adopté un plan de plusieurs centaines de milliards d'euros, incluant des dispositifs de garanties publiques de prêts et d'aides directes aux entreprises, notamment pour les PME. Représentant un volume de 1 100 milliards d'euros, ce plan est "sans précédent pour l'Allemagne depuis la Seconde guerre mondiale", selon Berlin. Le chômage partiel a été facilité par les autorités et quelque 725 000 entreprises dans tout le pays ont déposé une demande.
Certains commerces pourront reprendre leur activité, ceux dont la surface n'excède pas 800 mètres carrés et tous les concessionnaires automobiles. Les écoles pourront elles commencer à rouvrir leurs portes à partir du 4 mai, en commençant par les élèves les plus âgés. Les garderies resteront en revanche fermées.
Les grands rassemblements comme les compétitions sportives ou les concerts resteront eux interdits au moins jusqu'au 31 août, a annoncé la chancelière Angela Merkel à l'issue d'une réunion avec les dirigeants des 16 États régionaux.
Le "succès d'étape" de l'Allemagne contre le Covid-19 reste en effet "fragile", a mis en garde la dirigeante lors d'une conférence de presse. Les rassemblements de plus de deux personnes resteront proscrits jusqu'au 3 mai et les règles de distanciation d'au moins 1,5 mètre resteront en vigueur, a ajouté la chancelière. Pour accompagner cet assouplissement des règles, le gouvernement recommande fermement le port de masques dans les magasins et transports en commun.
Fermeture des restaurants, des commerces non essentiels, distanciations sociales... Ces mesures, qui "fonctionnent" contre l'épidémie, selon l'institut Robert Koch, ont plombé l'économie allemande.
L'Allemagne se trouve en récession "depuis mars", a en effet indiqué mercredi le ministère de l'Économie, prévenant que cette situation pourrait durer "jusqu'au milieu d'année" et tablant aussi sur une aggravation de la situation en avril.
Déjà fortement fragilisée pendant toute l'année 2019 par les tensions commerciales internationales, qui ont mis à mal les débouchés d'un modèle économique basé sur l'exportation, l'économie allemande est désormais plombée depuis plusieurs mois par la crise du coronavirus.
L'industrie automobile souffre
Le PIB allemand devrait s'effondrer de 10 % au deuxième trimestre, du jamais vu dans l'histoire récente, selon des projections communes des principaux instituts économiques, publiées la semaine dernière. Selon ces mêmes sources, le taux de chômage devrait grimper à 5,9 % de la population active, soit 2,5 millions de personnes sans emploi.
L'industrie exportatrice, pilier de l'économie allemande, est particulièrement touchée par la crise, qui atteint ses débouchés et ralentit fortement les échanges internationaux. Au sein de l'industrie, le secteur automobile est sinistré, connaissant sa pire chute en près de 30 ans en raison de la crise du coronavirus, qui, selon le patron de BMW, menace même l'existence de grands groupes.
Face à la crise, de plus en plus de voix se sont élevées en Allemagne ces dernières semaines pour alléger ces restrictions, afin de remettre rapidement sur pied l'appareil productif allemand.
Berlin a déjà adopté un plan de plusieurs centaines de milliards d'euros, incluant des dispositifs de garanties publiques de prêts et d'aides directes aux entreprises, notamment pour les PME. Représentant un volume de 1 100 milliards d'euros, ce plan est "sans précédent pour l'Allemagne depuis la Seconde guerre mondiale", selon Berlin. Le chômage partiel a été facilité par les autorités et quelque 725 000 entreprises dans tout le pays ont déposé une demande.
Autres articles
-
États-Unis: Donald Trump est arrivé au tribunal pour l'ouverture des débats à son procès pénal
-
Le chef du renseignement militaire israélien démissionne suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre
-
Israël: démission du chef du renseignement militaire pour sa «responsabilité» dans les attaques du 7 octobre
-
En Ituri (RDC) plusieurs groupes armés s'engagent à cesser les hostilités: encore un accord mort-né ?
-
Attentat-suicide au Pakistan: des Japonais auraient été confondus avec des Chinois