
Le 1er Janvier 2009, la police d’Oakland est appelée pour mettre fin à une bagarre entre jeunes dans le métro. Le policier Johannes Mehserle veut immobiliser l’un des jeunes avec son taser mais, a-t-il expliqué lors de son procès en juillet, se trompant d’arme, il utilise à la place son pistolet et tire sur Oscar Grant qui meurt peu après.
Le jury l’avait reconnu coupable d’homicide involontaire, ce qui avait provoqué la colère de la mère de la victime : « mon fils a été assassiné », avait-elle hurlé.
Sa colère a redoublé hier quand le juge, qui pouvait infliger au policier jusqu’à quatorze ans de prison, ne l’a condamné qu’à deux ans. Pour l’avocat de la famille, justice n’a pas été rendue.
« Pas de violence »
Même l’accusé a dû être surpris par la légèreté de sa peine. Devant le juge, avant la sentence, il a exprimé de très sincères regrets : « j’ai tué un homme », a-t-il dit en larmes, « cela n’aurait pas dû arriver ».
A Oakland, où a eu lieu l’incident, les services d’ordre avaient été renforcés pour le cas où la sentence déclencherait des émeutes semblables à celles qui avaient suivi l’acquittement des policiers ayant battu Rodney King en 1992.
Toutefois, en dépit de quelques voitures vandalisées, les manifestants ont suivi le conseil du grand père d’Oscar Grant : « pas de violence, c’est elle qui a tué mon petit fils. »
Le jury l’avait reconnu coupable d’homicide involontaire, ce qui avait provoqué la colère de la mère de la victime : « mon fils a été assassiné », avait-elle hurlé.
Sa colère a redoublé hier quand le juge, qui pouvait infliger au policier jusqu’à quatorze ans de prison, ne l’a condamné qu’à deux ans. Pour l’avocat de la famille, justice n’a pas été rendue.
« Pas de violence »
Même l’accusé a dû être surpris par la légèreté de sa peine. Devant le juge, avant la sentence, il a exprimé de très sincères regrets : « j’ai tué un homme », a-t-il dit en larmes, « cela n’aurait pas dû arriver ».
A Oakland, où a eu lieu l’incident, les services d’ordre avaient été renforcés pour le cas où la sentence déclencherait des émeutes semblables à celles qui avaient suivi l’acquittement des policiers ayant battu Rodney King en 1992.
Toutefois, en dépit de quelques voitures vandalisées, les manifestants ont suivi le conseil du grand père d’Oscar Grant : « pas de violence, c’est elle qui a tué mon petit fils. »
Autres articles
-
Célébrations de la victoire du PSG à Grenoble : une voiture percute la foule, quatre blessés dont deux graves
-
Guatemala: découverte de vestiges d'une cité maya de 2800 ans
-
Argentine: le procès sur la mort de Diego Maradona déclaré nul après la récusation d'une juge
-
Trêve à Gaza: le Hamas dit étudier une «nouvelle proposition» américaine
-
Musk, « déçu » par Trump, quitte son rôle gouvernemental