Sans encore nommer personne, cette fois le bureau du Premier ministre est un peu plus explicite. Il dénonce les « tentatives incessantes » de « forces en recul » voulant aggraver « les tensions existantes », notamment via des médias obsédés par les rancœurs ethniques. Et dit que les opposants oromos et amharas incarcérés n'ont pas été « arrêtés en raison de leurs opinions politiques », mais pour leur « implication alléguée dans le crime et pour avoir sapé l'ordre constitutionnel ».
Dans un long développement, il explique en effet que le chanteur Hachalu Hundessa était accusé par l'opposition radicale d'avoir abandonné la cause oromo et d'avoir pris parti pour les « naftegna », un terme injurieux désignant les Amharas et leurs complices. Et qu'Hachalu Hundessa avait dû venir se défendre de cette accusation sur la chaîne de télévision de Jawar Mohammed peu avant sa mort.
Le bureau d'Abiy Ahmed raconte ensuite la journée où tout a basculé, au lendemain du meurtre, et notamment comment selon lui Jawar Mohammed et les siens avaient détourné le convoi mortuaire du chanteur contre la volonté de sa famille. Après quoi, ils auraient dirigé une attaque contre la permanence du parti du Premier ministre, puis contre l'immeuble où siégeait alors en urgence l'exécutif régional de l'Oromia.
Dans un long développement, il explique en effet que le chanteur Hachalu Hundessa était accusé par l'opposition radicale d'avoir abandonné la cause oromo et d'avoir pris parti pour les « naftegna », un terme injurieux désignant les Amharas et leurs complices. Et qu'Hachalu Hundessa avait dû venir se défendre de cette accusation sur la chaîne de télévision de Jawar Mohammed peu avant sa mort.
Le bureau d'Abiy Ahmed raconte ensuite la journée où tout a basculé, au lendemain du meurtre, et notamment comment selon lui Jawar Mohammed et les siens avaient détourné le convoi mortuaire du chanteur contre la volonté de sa famille. Après quoi, ils auraient dirigé une attaque contre la permanence du parti du Premier ministre, puis contre l'immeuble où siégeait alors en urgence l'exécutif régional de l'Oromia.
Autres articles
-
Le Burkina Faso expulse 3 diplomates français
-
Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
-
Des inondations records dans plusieurs pays d'Afrique, noyés sous les besoins d'assistance
-
Burkina Faso: trois diplomates français déclarés «persona non grata» pour «activités subversives», annonce le ministère burkinabè des Affaires étrangères
-
Drogues en Afrique de l’Ouest: plus de prévention demandée face à la hausse de la consommation