Le 4 mars dernier, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire des explosions de Mpila, le porte-parole du gouvernement congolais Bienvenu Okiemy avait annoncé que le procès contre les inculpés devrait être organisé au plus tard fin avril. Le mois d’avril vient de s’écouler ... et le procès n’a pas été tenu.
L’avocat de la défense Amédée Nganga appelle désormais à la libération de ses clients : « Quant au procès du 4 mars, à ce jour aucun juge n’est saisi. Donc il ne peut pas y avoir de procès. Mes clients, aujourd’hui, doivent être libres. En application des dispositions de l’article 8, 9 et 10 de la Constitution, j’ai écrit aux autorités judiciaires pour que mes clients sortent d’ici au plus tard le 3 mai. »
L’opposant Clément Mierassa se dit préoccupé par la situation des inculpés, notamment une vingtaine de militaires qui d’après lui demeurent illégalement détenus : « Nous sommes préoccupés parce que depuis le début, nous sentons que le gouvernement a des difficultés pour avancer dans cette affaire. Aujourd’hui, on a des innocents qui sont en prison. Ils sont en fait en détention illégale. »
Une source judiciaire contactée par RFI a indiqué que les déclarations d’opposition émises par certains avocats de la défense, après que la Cour suprême ait décidé de renvoyer le dossier de leur client devant la chambre d’accusation, ont retardé le processus devant conduire au procès.
Source: RFI
L’avocat de la défense Amédée Nganga appelle désormais à la libération de ses clients : « Quant au procès du 4 mars, à ce jour aucun juge n’est saisi. Donc il ne peut pas y avoir de procès. Mes clients, aujourd’hui, doivent être libres. En application des dispositions de l’article 8, 9 et 10 de la Constitution, j’ai écrit aux autorités judiciaires pour que mes clients sortent d’ici au plus tard le 3 mai. »
L’opposant Clément Mierassa se dit préoccupé par la situation des inculpés, notamment une vingtaine de militaires qui d’après lui demeurent illégalement détenus : « Nous sommes préoccupés parce que depuis le début, nous sentons que le gouvernement a des difficultés pour avancer dans cette affaire. Aujourd’hui, on a des innocents qui sont en prison. Ils sont en fait en détention illégale. »
Une source judiciaire contactée par RFI a indiqué que les déclarations d’opposition émises par certains avocats de la défense, après que la Cour suprême ait décidé de renvoyer le dossier de leur client devant la chambre d’accusation, ont retardé le processus devant conduire au procès.
Source: RFI
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