Condamné à un an de prison ferme pour corruption d'un haut magistrat dans l'affaire dite « des écoutes », Nicolas Sarkozy a obtenu une liberté conditionnelle, a fait savoir le parquet de Paris, ce 15 mai. Son bracelet électronique a donc été retiré au bout de trois mois.
Après trois mois sous bracelet électronique, l'ancien chef d'État français a pu bénéficier des dispositions légales permettant de demander une libération conditionnelle. Son bracelet électronique lui a donc été retiré mercredi 14 mai. Étant âgé de 70 ans, il avait la possibilité d'y accéder, et ce, avant la moitié de sa peine.
Nicolas Sarkozy avait été condamné en première instance le 1ᵉʳ mars 2021, puis en appel le 17 mai 2023, et la Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, avait rejeté en décembre 2024 son pourvoi. L'ancien locataire de l’Élysée avait donc dû se résoudre à exécuter sa peine.
Toutefois, depuis le 28 janvier, jour de son 70ᵉ anniversaire, il avait la possibilité de réclamer un aménagement de peine. ce qu'il n'avait dans un premier temps pas semblé choisir, expliquant ne pas vouloir « donner le sentiment de solliciter le moindre privilège ». Dans un message sur X, il avait expliqué se mettre en retrait de toute vie publique, mais continuait d'affirmer être victime d'une « injustice ».
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