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Gabon: le dernier livre de Pierre Péan agite Libreville

Au Gabon, la vague de protestation contre le livre du journaliste et écrivain français Pierre Péan se poursuit. L’ouvrage, intitulé Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon suscite la colère de la famille présidentielle gabonaise. Pierre Péan y met notamment en cause la nationalité d’Ali Bongo Ondimba.



Le journaliste français Pierre Péan, le 4 février 2009. AFP/Miguel Medina
Le journaliste français Pierre Péan, le 4 février 2009. AFP/Miguel Medina

Le livre n’est pas encore vendu au Gabon et pourtant, tout Libreville en parle. Pierre Péan a jeté un pavé dans la mare en affirmant dans Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon qu’Ali Bongo  était originaire du Biafra, au Nigeria.

« Ali est bel et bien le fils d’Omar Bongo » ont témoigné dans une conférence de presse les enfants de Léon Mba, le premier président gabonais. Ces enfants affirment avoir étudié avec Ali Bongo en France alors que la guerre du Biafra, qui a débuté en 1967, n’avait pas encore commencé. Le 2 novembre, Pascaline Bongo Ondimba avait déjà contesté l'affirmation du journaliste français.

Pour Hyacinthe Mba Allogo, du mouvement « Ça suffit comme ça », la balle est désormais dans le camp présidentiel : « Le code de la nationalité dit que c’est celui dont la nationalité est mise en cause qui doit en amener la preuve. Le président est le garant des lois, c’est lui qui doit venir produire un acte de naissance devant les gens pour prouver sa nationalité ».

Le gouvernement, hésitant au départ, a également fini par réagir. « Le gouvernement condamne fermement cette volonté de nuire aux institutions républicaines et de porter atteinte à la souveraineté du peuple gabonais », a-t-il déclaré par la voix de Denise Mekamne, sa porte-parole.

Quelles suites pourraient être données à l'affaire ? Le représentant de l’ONG Convergence pour la paix, Hervé Ndong, avertit : « Nous allons en France dès ce vendredi pour la procédure contre monsieur Péan. S’il n’a pas de preuves, nous lui demanderons de s’excuser ».


Rfi.fr

Jeudi 6 Novembre 2014 - 10:04


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