Madi Jobarteh a été interpellé le 1er juillet, suite à des déclarations critiques envers les lenteurs prises dans les enquêtes sur les violences policières. Ce leader de la société civile, qui travaille notamment sur la bonne gouvernance, est accusé de diffusion de « fausses informations ».
Un fait qui rappelle l’ère de la dictature de Yaya Jammeh pour son volet répressif. D’où cette mobilisation, quasi quotidienne, de plusieurs dizaines de militants et journalistes devant le commissariat de police. Une manière de dénoncer ces dérives.
« Ces accusations ne cadrent pas du tout avec la nouvelle démocratie prônée par les autorités. Tout ceci nous rappelle le passé : on exprime notre opinion dans les médias, puis la police nous convoque pour nous interroger. Madi Jobarteh est accusé d’avoir diffusé de fausses informations. Ces accusations émanent d’anciennes lois issues de la dictature. On ne peut pas les laisser continuer à harceler les citoyens », réagit John Charles Njie, le president des organisations de la société civile.
Au début de son mandat, Adama Barrow avait promis de réformer plusieurs lois liberticides héritées de l’ancien régime. Un projet de loi favorisant la liberté d’expression est actuellement débattu au Parlement, mais les réformes tant désirées depuis 2017, tardent à être adoptées.
De son côté, Madi Jobarteh doit être à nouveau auditionné par la police lundi, avant d’être éventuellement présenté à un juge, qui décidera ou non de confirmer les poursuites.
Un fait qui rappelle l’ère de la dictature de Yaya Jammeh pour son volet répressif. D’où cette mobilisation, quasi quotidienne, de plusieurs dizaines de militants et journalistes devant le commissariat de police. Une manière de dénoncer ces dérives.
« Ces accusations ne cadrent pas du tout avec la nouvelle démocratie prônée par les autorités. Tout ceci nous rappelle le passé : on exprime notre opinion dans les médias, puis la police nous convoque pour nous interroger. Madi Jobarteh est accusé d’avoir diffusé de fausses informations. Ces accusations émanent d’anciennes lois issues de la dictature. On ne peut pas les laisser continuer à harceler les citoyens », réagit John Charles Njie, le president des organisations de la société civile.
Au début de son mandat, Adama Barrow avait promis de réformer plusieurs lois liberticides héritées de l’ancien régime. Un projet de loi favorisant la liberté d’expression est actuellement débattu au Parlement, mais les réformes tant désirées depuis 2017, tardent à être adoptées.
De son côté, Madi Jobarteh doit être à nouveau auditionné par la police lundi, avant d’être éventuellement présenté à un juge, qui décidera ou non de confirmer les poursuites.
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