Il n’y a pas de heurts signalés à Kankan pour ce mouvement d’humeur très symbolique, puisqu’il se produit dans le fief du président, Alpha Condé, dont le second mandat arrive à terme en décembre. Cette marche est organisée par le Mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute-Guinée. Cette organisation réclame deux choses : la construction d’un micro barrage hydroélectrique et l’érection d’une centrale solaire. Derrière ces revendications, il y a énormément de frustrations.
Car en théorie, il existe déjà des projets de cette nature, destinés à la région de Kankan, mais aucun de ces ouvrages n’a abouti. Après la pose des premières pierres, ces projets sont restés en chantier. Résultat : la ville de Kankan est alimentée par des groupes électrogènes vétustes, qui tombent régulièrement en panne. D’où ces coupures qui peuvent durer jusqu’à cinq jours, dans certains quartiers, selon plusieurs habitants.
Rien de politique
« Cette manifestation n’a rien de politique : il s’agit d’attirer l’attention du président sur les dysfonctionnements et de trouver des solutions à moyen terme », précise Loncény Cherif, le président des organisations de la société civile de Kankan. « Il faudrait que les hommes politiques cessent de faire des promesses et investissent dans les infrastructures », renchérit le Dr Ousmane Kaba, leader du Pades, parti d’opposition modéré, originaire de cette région.
Les manifestants continuent de sillonner les rues de Kankan. Ils se sont donnés rendez-vous place des Martyrs en début d’après-midi pour clôturer leur mouvement de protestation.
Car en théorie, il existe déjà des projets de cette nature, destinés à la région de Kankan, mais aucun de ces ouvrages n’a abouti. Après la pose des premières pierres, ces projets sont restés en chantier. Résultat : la ville de Kankan est alimentée par des groupes électrogènes vétustes, qui tombent régulièrement en panne. D’où ces coupures qui peuvent durer jusqu’à cinq jours, dans certains quartiers, selon plusieurs habitants.
Rien de politique
« Cette manifestation n’a rien de politique : il s’agit d’attirer l’attention du président sur les dysfonctionnements et de trouver des solutions à moyen terme », précise Loncény Cherif, le président des organisations de la société civile de Kankan. « Il faudrait que les hommes politiques cessent de faire des promesses et investissent dans les infrastructures », renchérit le Dr Ousmane Kaba, leader du Pades, parti d’opposition modéré, originaire de cette région.
Les manifestants continuent de sillonner les rues de Kankan. Ils se sont donnés rendez-vous place des Martyrs en début d’après-midi pour clôturer leur mouvement de protestation.
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