
C'est tout simplement du jamais vu dans l'histoire pourtant tumultueuse du marché du pétrole. Le prix du baril de brut texan, le WTI, référence du marché américain, s'est littéralement effondré lundi. Sa valeur s'est volatilisée, annihilée même. En début de soirée à Paris, il cotait moins de 1 dollar. Puis il a basculé en territoire inconnu, en-dessous de zéro! Une chute de 95% dans la journée, atteignant finalement 100%, qui défie le sens commun.
Cette incongruité est bel et bien une conséquence de la pandémie de Covid-19 et du «Grand confinement», comme le désigne le Fonds monétaire international (FMI).
Cette chute vertigineuse du WTI sur le marché américain ne signifie pas pour autant que le pétrole ne vaut absolument plus rien dans le monde entier. Le baril de Brent, produit en mer du Nord, la principale référence du marché mondial, a certes dévissé, mais d'«à peine» 6% et oscillait autour de 26 dollars.
Un tel écart entre les deux grandes références pétrolières, Brent et WTI, est inédit. D'ordinaire, les deux valeurs oscillent plus ou moins en parallèle, avec, en fonction de particularités du marché américain, des divergences plus ou moins marquées. L'écart observé lundi est en fait, « artificiel », explique Francis Perrin, directeur de recherche à l'Iris. Car l'on compare aujourd'hui le contrat à terme du Brent en juin et celui du WTI en mai. À échéance juin, les valeurs des deux contrats sont beaucoup plus proches: celle du WTI s'élevait lundi à la mi-journée à « près de 22 dollars, soit un écart de quatre dollars seulement avec le Brent », relativise l'expert.
Cette incongruité est bel et bien une conséquence de la pandémie de Covid-19 et du «Grand confinement», comme le désigne le Fonds monétaire international (FMI).
Cette chute vertigineuse du WTI sur le marché américain ne signifie pas pour autant que le pétrole ne vaut absolument plus rien dans le monde entier. Le baril de Brent, produit en mer du Nord, la principale référence du marché mondial, a certes dévissé, mais d'«à peine» 6% et oscillait autour de 26 dollars.
Un tel écart entre les deux grandes références pétrolières, Brent et WTI, est inédit. D'ordinaire, les deux valeurs oscillent plus ou moins en parallèle, avec, en fonction de particularités du marché américain, des divergences plus ou moins marquées. L'écart observé lundi est en fait, « artificiel », explique Francis Perrin, directeur de recherche à l'Iris. Car l'on compare aujourd'hui le contrat à terme du Brent en juin et celui du WTI en mai. À échéance juin, les valeurs des deux contrats sont beaucoup plus proches: celle du WTI s'élevait lundi à la mi-journée à « près de 22 dollars, soit un écart de quatre dollars seulement avec le Brent », relativise l'expert.
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